Diaporama

L'Eglise de la lumière
Marie-Douce Albert | le 10/10/2018 | Culture, Paris, Béton, Tadao Ando , Exposition
1/7
Naoshima, l’île reconquise

© Tadao Ando Architect & Associates
Au cœur de l’exposition parisienne, une large place est consacrée au projet développé depuis maintenant trente ans sur cette île au sud du Japon. Alors que le site avait été dévasté par l’activité industrielle, Tadao Ando a accompagné un richissime homme d’affaires et mécène dans la reconquête de Naoshima par la nature et la culture. Plusieurs musées y ont été construits dont, en 2004 ce musée d’art de Chichu, enfoui dans le sol.

2/7
Projet de la bourse de Commerce

© Marie-Douce Albert / Le Moniteur
Aussi dodue que l’est l’ancienne halle aux Blés de Paris, la maquette du projet de transformation du monument permet de souligner les liens que Tadao Ando a su tisser avec les éléments du patrimoine. Epaulé par la jeune agence parisienne NeM et l’architecte en chef des monuments historiques Pierre-Antoine Gatier, le japonais va insérer un cylindre de béton au cœur de l’édifice, lui permettant d’accueillir les œuvres de la collection d’art de l’homme d’affaires François Pinault.

3/7
L'Eglise sur l'eau

© Yoshio Shiratori
Pour Tadao Ando, les lieux de culture et de cultes sont des programmes essentiels parce que dédié à l’accueil du public. L’architecte a réalisé une cinquantaine de musées et une quinzaine d’édifices liés à la spiritualité. Au centre Pompidou, trois églises sont notamment mises en avant, comme cette Eglise sur l’eau, achevée en 1988 sur l’île d’Hokkaïdo.

4/7
L'Eglise de la lumière

© Marie-Douce Albert / Le Moniteur
Avec sa croix taillée dans la matière même de l’édifice, l’Eglise de la lumière livrée en 1989 dans une banlieue résidentielle d’Osaka est, selon Frédéric Migayrou, le commissaire de l’exposition, une des « œuvres iconiques » de Tadao Ando. La maquette du projet n’est pas moins extraordinaire. Comme l’Eglise, elle a été réalisée en béton banché.

5/7
Le Bouddha enseveli

© Shigeo Ogawa
Depuis 2015 à Sapporo, sur l’île d’Hokkaïdo, Bouddha émerge des tréfonds d’une colline. Cette statue de pierre de 13,5 m de haut, qui avait été créée une quinzaine d’années plus tôt, ne s’insérait pas bien dans le site. Tadao Ando s’est attaché à recomposer un paysage plus propice à la spiritualité et a créé cette butte dont seule la tête du Bouddha dépasse.

6/7
Signé Ando

© Marie-Douce Albert
Voilà qui n’était pas prévu. Si la scénographie de l’exposition monographique du centre Pompidou a été conçue par Tadao Ando, l’architecte a profité du temps de l’inauguration pour agrémenter la présentation de croquis exécutés en quelques secondes à main levée, devant un auditoire conquis. Au Centre, on se demande maintenant s’il ne faudra pas conserver les cimaises après le 31 décembre…

7/7
Tadao Ando au Centre Pompidou à Paris en octobre 2018

© Anne Bourguignon
Tadao Ando (né en 1941 à Osaka, Japon) abandonne une carrière de boxeur professionnel et, passionné d’architecture, commence un tour de monde en 1965 pour se former à la discipline. Il crée sa propre agence en 1969 à Osaka, où il produit une architecture sobre et épurée, en dehors de la tendance des années 1970. Tadao Ando a reçu de nombreux prix et distinctions internationales parmi lesquels le Prix Pritzker d’architecture en 1995. Plus de 300 projets sont répertoriés dans le monde entier au cours de ses cinquante années de carrière.
