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Quand Notre-Dame de Paris suscite des vocations
Du calcaire à la créature - © Marie-Douce Albert / Le Moniteur
Exposition

Quand Notre-Dame de Paris suscite des vocations

 Marie-Douce Albert |  le 07/03/2023  |  Notre-DameIncendie Notre-DamePatrimoineFrance Paris

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Alors que 500 personnes s’affairent chaque jour dans la cathédrale incendiée il y a quatre ans, afin qu’elle puisse rouvrir en 2024, une exposition sous le parvis s’attache à présenter tous les métiers mobilisés par ce grand chantier. Une occasion pour l’établissement public en charge de cette restauration de rendre hommage aux compagnons… mais aussi d’inciter le jeune public à envisager la voie des métiers d’art.
 

Johann Rousseau a les yeux qui brillent : «On en a coupé quelques bouts de bois, quand même !» Avec la société qui porte son nom, implantée dans l’Orne, le bûcheron est de ceux qui ont œuvré à la coupe des arbres destinés au chantier de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les sujets qu’il a abattu permettront de reconstituer la «forêt», la charpente historique dont il n’est resté que des débris calcinés après l’incendie du 15 avril 2019.

A Bonneuil-en-Valois, dans la Somme, Benoît Horcholle a, lui, été désigné pour sa capacité à choisir et fournir les «plus beaux blocs» de calcaire qui serviront aussi à restaurer l’édifice. Parmi des pièces de 10 à 15 tonnes, il lui revient notamment de sélectionner la pierre d’un beau beige, sans défaut avec les caractéristiques de tendresse ou de fermeté adéquates. «Elle doit par exemple être suffisamment dure pour les extérieurs, où elle sera exposée aux intempéries, ou pour ne pas s’écraser quand elle servira à la reconstruction des arcs», raconte-t-il.

Au-delà des palissades

Ces deux récits sont à entendre, parmi d’autres courtes vidéos, dans l’exposition «Notre-Dame de Paris : au cœur du chantier» qui, à partir du 7 mars sous le parvis de la cathédrale, permettra d’en apprendre un peu plus sur ce qui se passe au-delà des palissades qui entourent le monument en travaux. Dans ce qui était auparavant un parking public, l’établissement public créé spécialement pour mener la reconstruction a voulu permettre au public de pénétrer les secrets d’un chantier qui lui est interdit. Sur 300 m², le plomb, le bois, la pierre… toutes les matières qui sont mises en œuvre pour rendre sa splendeur à Notre-Dame s’exposent.

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