
Une 2,5 t « made in France » nouvelle génération
Gilles Rambaud | le 06/09/2013 | France , Matériel de chantier, Ain
Les minipelles de 2,5 t sont les plus appréciées des Français car ce sont les plus grosses à pouvoir être tractées par un véhicule utilitaire léger. Volvo le sait bien, qui a confié à son usine savoyarde de Belley le soin de redessiné son ECR25 qui, du coup, passe en série « D ». Elle est équipée d’un moteur dit « Tier 4 », c’est-à-dire conforme aux normes américaines antipollution, plus restrictives que les normes européennes pour cette catégorie de puissance (15,6 kW). La machine conserve ce qui fait la spécificité des minipelles Volvo : une architecture hydraulique construite autour d’une seule pompe, en l’occurrence une cylindrée variable. Nouveauté : le débit hydraulique de la ligne auxiliaire se règle depuis la cabine à l’aide d’une molette. Cela permet d’adapter facilement la puissance à l’accessoire saisi. Autre ajout dans le circuit : un nouveau filtre par lequel passent toutes les lignes. Très facile d’accès depuis le capot arrière, ce filtre est placé dans un bol transparent qui permet d’en vérifier l’état d’un rapide coup d’œil. Enfin, Volvo a gardé une innovation introduite sur la série précédente : le déport en pied de flèche se commande à l’aide d’une molette proportionnelle placée sur l’un des joysticks. Cela permet de commander ce mouvement en même temps que la rotation. Une simultanéité qui, lorsqu’elle est bien maîtrisée, fait gagner en souplesse et en vitesse d’exécution. Même souci de combinaison des mouvements avec l’avancement qui se commande à l’aide de pédales les traditionnels leviers sont toujours présents permettant d’avancer tout en manipulant le bras. À noter que le passage de la vitesse d’avancement lente à la vitesse rapide se fait maintenant de manière automatique. La mise au ralenti du moteur est également automatique si aucune commande n’est sollicitée pendant cinq secondes. Conscient que les entreprises de location représentent d’importants clients pour les machines de ce type, Volvo a pensé à elles en allongeant les intervalles de graissage à 50 heures, soit, grosso modo, une fois par semaine. Autre détail qui satisfera les loueurs : la cabine ne comporte que des vitres plates, plus faciles et moins coûteuses à changer. Enfin, quatre points d’arrimage placés à demeure sur la structure de la machine facilitent son installation en toute sécurité sur une remorque ou un plateau.