Un FabLab s’installe pour un mois au Pavillon de l’Arsenal

Le prototypage rapide est utilisé depuis longtemps dans l’industrie. Si l’impression 3D fait aujourd’hui autant parler d’elle, c’est que les imprimantes pour y accéder se sont banalisées et démocratisées (2500 à 3000 euros TTC). A preuve la kyrielle de machines dédiées, installées par Le FabShop au Pavillon de l’Arsenal, à destination des architectes et designers curieux de les expérimenter.

Ces outils, de la marque MakerBot, se présentent sous la forme d’un élégant parallélépipède noir avec, en leur cœur, une buse « d’impression » qui dessine, couche après couche (jusqu’à 30 couches par millimètre pour une haute définition), l’objet modélisé : vase, poignée de porte, maquette, etc. Le fichier source provient, indifféremment, d’un site dédié (exemple ici, avec Thingiverse), d’une modélisation 3D effectuée par l’architecte ou le designer, ou bien d’un scan d’objet existant.

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Une fois le modèle « adapté » aux exigences de l’impression 3D, il suffit de lancer le processus pour obtenir après quelques heures (selon la complexité de l’objet et la définition demandée) une maquette tout à fait convaincante, réalisée par extrusion de fil thermoplastique en polymère ABS, PLA (acide polylactique) ou en matériau conçu à partir... d’algues. La dimension maximale de la pièce est, pour les imprimantes montrées ici, de 28x15x15 cm. Mais rien n’interdit d’assembler entre elles plusieurs pièces imprimées successivement (ou en parallèle).

De la maquette numérique à l’impression numérique 3D de maquette : à découvrir au Pavillon de l’Arsenal jusqu’au 30 mars.