Transition écologique : la route a de l'avenir « à condition de la penser dans les bons termes », selon Clément Beaune
Relation avec le rail, priorité à la transformation du réseau existant et futur des concessions, le ministre délégué en charge des Transports, Clément Beaune, a livré sa vision de la route de demain. Un mode qu’il voit rester structurant encore très longtemps.
J.B.
Une déclaration d’amour. Ou presque. C’est par cela que le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, a débuté sa prise de parole en clôture d’une journée de débats, organisée par le média l'Hémicycle, avec pour thème la place de la route dans la transition écologique. « La route est la première pierre de la mobilité humaine. Je pense qu’elle le restera encore pour de longues décennies, et ce malgré la transition écologique et le défi qu’elle représente », a-t-il lancé. Une entame rassurante à l’endroit d’une audience de gestionnaires de ces infrastructures et de professionnels du secteur, surtout au moment où la volonté du gouvernement d’augmenter la part du rail réinterroge les équilibres entre modes.
La route « plus le seul maillon »
« Nous vivons un paradoxe. Au moment où nous pensons la transition et que la route représente 85 % de nos déplacements quotidiens en kilomètres parcourus, on a parfois l’impression qu’elle pourrait être effacée de la carte au profit d’autres modes de transport. [...] Pourtant, la route représentera encore demain l’outil de mobilité et de proximité le plus important », a-t-il poursuivi en soulignant la capacité de cette infrastructure à effectuer le fameux dernier kilomètre qui sépare, par exemple, la gare ou le commerce du domicile des usagers.
[...]Cet article est réservé aux abonnés Le Moniteur
Soutenez un journalisme d'expertise.