
Secmair développe la visée vidéo pour un travail plus précis
le 06/09/2013 | Travail
Sommaire du dossier
- La cote FNTP des matériels d’occasion
- Comment ça marche ?
- Secmair développe la visée vidéo pour un travail plus précis
- L’Enduiflash 17-19 t de CTP, un deux-essieux polyvalent
- Le matériel français pour la réfection du réseau secondaire
- Comment définir son cahier des charges ?
- L’OB Vario 4300 de Schäfer, mastodonte pour grande production
- Acmar facilite l’entretien quotidien
Installée à l’avant de la cabine, la caméra New Pilot permet de sélectionner les zones à traiter à partir d’un simple joystick.
Hier, avec les répandeurs et gravillonneurs traditionnels, il fallait s’en remettre à la dextérité des opérateurs chargés, à l’arrière des machines, de répandre les bonnes quantités de matériaux. Le développement des RGS a permis d’automatiser cette tâche et de l’effectuer en marche avant tout en offrant un épandage des gravillons beaucoup plus homogène. Mais la technique a aussi ses limites. Car comment s’assurer que le conducteur de l’engin ouvrira le nombre juste de trappes et de buses ? Dans la majorité des cas, ce dernier aura tendance à en ouvrir plus que nécessaire afin de s’assurer que la zone à traiter est bien couverte. Plus le travail à réaliser est précis et plus la règle se confirme, d’où l’installation imaginée par Secmair. Elle consiste en une petite caméra à visée, installée à l’intérieur de la cabine de pilotage. « Pendant que la caméra filme la route, l’opérateur n’a qu’à sélectionner la zone à traiter à l’aide d’un joystick en dessinant des rectangles sur l’écran. C’est l’ordinateur de bord qui se charge alors d’activer les jets et d’ouvrir le nombre de trappes requises », précise Yvon Gerbel, directeur produit chez Secmair. Évidemment, l’opération peut dérouter, surtout au début, mais Yvon Gerbel assure qu’il ne faut pas plus d’une semaine pour maîtriser l’utilisation de cette caméra « intelligente », baptisée New Pilot.
« Lorsque notre entreprise a acquis son premier RGS, il y a quatre ans, le technicien de Secmair m’a vivement conseillé d’utiliser la caméra à visée afin que je m’habitue le plus rapidement possible au système. Et il avait raison ! Aujourd’hui, je l’utilise aussi bien pour de la pose de patch que pour de l’épandage simple. Et je n’arrive même plus à revenir sur la console classique. Sur un trois-essieux comme celui que nous avons, il faut être très attentif car il y a beaucoup de paramètres à surveiller, sans parler de la circulation. Mais cela facilite grandement le travail car la machine tourne beaucoup. En quatre ans, notre RGS affiche plus de 5 500 heures d’utilisation. »
Secmair démontre que la technique de pointe a aussi sa place dans la réfection du réseau secondaire. La présence d’un opérateur en charge de sélectionner les zones à traiter rassurera, au moins dans un premier temps, les nouveaux utilisateurs
Machine : Chipsealer 440-3 de 26 t
Capacité de la cuve : 5 000 l
Capacité de la benne : 6 m
Cet article fait partie du dossier
Bien choisir son répandeur-gravillonneur