Saint-Etienne Investissements dans le cadre de la Coupe du monde de football
VINCENT CHARBONNIER
Le plan d'actions pour Saint-Etienne et le Stéphanois, présenté fin février par Michel Thiollière, maire de Saint-Etienne, a fixé six grandes orientations pour les cinq années à venir : le développement de l'économie et de l'emploi, le renforcement de la sécurité et de la solidarité, l'amélioration du cadre de vie et la modernisation de la ville, l'épanouissement du citoyen, l'affirmation du rôle européen de Saint-Etienne, qui s'inscrivent dans le cadre d'une gestion rigoureuse et moderne.
Ces orientations forment l'ossature du budget primitif 1997 voté le 24 mars. Pour la première fois, les dépenses et les recettes de la ville sont ventilées entre un budget principal et six budgets annexes, propres aux résidences pour personnes âgées, à l'eau, à l'assainissement, aux affaires économiques, à l'abattoir et au laboratoire municipal.
Le budget principal s'équilibre à 2,136 milliards de francs, celui des affaires économiques à 99 millions, celui de l'eau à 29,4 millions, et celui de l'assainissement à 23,2 millions. Les dépenses d'investissement s'élèvent globalement à 352 millions, en hausse de 13,2 % par rapport à 1996. Un effort particulier est consacré à la voirie ainsi qu'à l'aménagement d'espaces industriels pour respectivement 20 et 26 millions.
L'essentiel des investissements concerne la préparation à la Coupe du monde de football en 1998. Avec 45,6 millions, la rénovation du stade Geoffroy-Guichard se taille une part de choix. La ville va par ailleurs engager l'aménagement des abords du Chaudron-Vert, et plus globalement de l'entrée nord-est de Saint-Etienne : 12 millions de francs de travaux sont inscrits pour 1997 sur une enveloppe de 40 millions sur trois ans. La construction du parking souterrain de la place Jean-Jaurès participe aussi de cet événement, dans la perspective de la revitalisation du centre ville. Le coût de cet ouvrage (45 millions) est totalement pris en charge par le budget 1997.
Parallèlement, la ville entend poursuivre son désendettement à hauteur de 44 millions en 1997, au rythme annuel de 40 à 50 millions. Et ce jusqu'en 2001.