Recette d’artisan : « La chape humide réduit considérablement les bruits d’impact »
Paul Falzon | le 27/04/2018 | Entrepreneurs, Maison-bois, Bois, Environnement, Loire-Atlantique
La construction bois et l’acoustique ne font pas toujours bon ménage. Xavier Lebot, directeur général adjoint de Macoretz Bois à Saint-Père-en-Retz (Loire-Atlantique), nous livre ses solutions pour réduire les transmissions sonores et la résonance.
« Les constructions bois présentent souvent une faiblesse acoustique sur la façade : en plus d’un complexe d’isolation performant, nous privilégions un doublage sur rail désolidarisé de l’ossature. Cette solution implique une attention particulière à l’étanchéité : dès que l’air passe, le son passe, notamment au niveau des entrées de ventilation.
Pour l’acoustique intérieure, la problématique concerne la résonance : la solution de base est un plancher en bois plutôt rigide, en diminuant les portées pour limiter les vibrations. Choisir un plafond suspendu, permettant d’accueillir un isolant de laine minérale de haute densité, contribue aussi à l’atténuation acoustique.
Nous ne mettons plus en œuvre de matériaux résilients, la solution technique que nous privilégions aujourd’hui est de couler des chapes humides sur dalle, ce qui réduit considérablement les bruits d’impact, et sensiblement les bruits aériens. On accroît aussi le confort acoustique en mettant du bois apparent : lambris ou poutres apparentes créent des angles et de la diffraction des ondes sonores. »