PUY-DE-DOME Innovation sur les RD 762 et 762 A

Un retraitement à froid original

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Début mai, le Puy-de-Dôme a fait procéder à la réfection d'une portion des RD 762 et 762 A par « retraitement en place à froid des anciennes chaussées ». Cette route située sur la commune de Sayat dessert plusieurs carrières et supporte un trafic de 2 500 véhicules/jour. En raison d'une largeur et d'une structure insuffisantes, la chaussée était très déformée et les rives affaissées. Un élargissement à 6,5 m et un renforcement important s'imposaient.

8000 m2 de chaussée à 40F/m2

L'appel d'offres donnait aux entreprises le choix entre deux solutions : l'une traditionnelle, l'autre innovante. La proposition de l'entreprise Renon de retraitement de 8 000 m2 de chaussée pour un coût d'environ 40 F/m2 (la moins disante) a été retenue. « Cette technique est de plus en plus codifiée » note Jean-Pierre Baubet, adjoint au chef de la subdivision Clermont-nord de la DDE (il suivait là son troisième chantier de ce type), en se référant à une note d'information du Setra de juin 1997 et au guide technique de février 2000.

A Sayat, après confection des élargissements et reprofilage général en matériau 0/20, une machine spéciale a procédé au malaxage des matériaux en place récupérés sur 30 cm de profondeur (20 cm d'apport et 10 cm de la couche précédente) et de ciment CPA 45 (30 kg par m2) avec apport d'eau, permettant l'obtention d'une couche homogène sur l'ensemble du chantier. Afin d'éviter les risques de fissuration de retrait, une préfissuration transversale a été réalisée tous les 3 m. Après le réglage et compactage final, un enduit de protection et un enrobé ont été épandus.

Baisse de la facture

« Cette technique permet d'obtenir une couche homogène résistante sur l'ensemble de la chaussée, y compris les poutres de rives », apprécie Jean-Pierre Baubet qui souligne d'autres avantages : plus de matériaux à évacuer vers des décharges de plus en plus difficiles à trouver ; une économie substantielle de matériaux (en raison du réemploi des matériaux existants) ; une limitation importante des transports, source de dégradation des chaussées environnantes voire de pollution ; un gain de temps. « Au total, cette technique est plus respectueuse de l'environnement et réduit la facture globale de 15 à 20 % », conclut-il.

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