Promotion Bonne année 1997 pour le groupe George V
-28 % des ventes aux particuliers ont été réalisées avec l'amortissement Périssol.
FRANCOISE VAYSSE
Le groupe George V a réalisé en 1997 un chiffre d'affaires en hausse de 33 % à 4 milliards de francs, selon les premières indications données par son président-directeur général, Alain Dinin.
Ce chiffre se ventile entre les ventes aux particuliers (80 %), les ventes pour compte de tiers (11 %), le reste étant « divers ». Les deux tiers des ventes aux particuliers étaient des résidences principales, 10 % des résidences de loisirs et 4 % des résidences services. En 1997, 5 100 logements au total ont été vendus, à un prix moyen de 700 000 francs et à une clientèle dont le revenu annuel moyen est de 350 000 francs.
Le groupe, qui revendique la place de premier promoteur national, est sorti du rouge l'an passé : il affiche un résultat opérationnel positif de 100 millions de francs. Pour 1998, il prévoit de l'accroître de 25 % et de lancer 62 opérations représentant 4 850 logements dont 25 programmes (plus de 2 000 logements) en Ile-de-France.
En 1997, l'amortissement Périssol a représenté 28 % des ventes aux particuliers, soit 22,5 % des ventes totales. Ce score, relativement peu élevé par rapport à d'autres concurrents, constitue plutôt un atout alors qu'on ne connaît pas le dispositif qui prendra la suite du mécanisme actuel.
Le groupe George V n'est pas le seul à annoncer de bons résultats : il y a quelques jours Capri (groupe Caisse des dépôts) indiquait qu'il terminait l'année avec 1 750 ventes d'appartements dont 40 % à titre de résidence principale et 60 % à titre d'investissement privé. L'ensemble représentant un chiffre d'affaires d'un milliard de francs.
PHOTO : Pour sa première année de présidence, Alain Dinin affiche un bénéfice.