Notre-Dame, un an déjà (2/4) : le général Georgelin, un militaire pour tenir le cap

«Madame, rouvrir la cathédrale dans le délai qui nous a été imparti, oui, c’est possible. C’est pour cela que je suis là.» La formule est nette et l’on n’en attendait pas moins de la part du général Jean-Louis Georgelin, l’homme qui dirige le chantier de la restauration de Notre-Dame de Paris, incendiée le 15 avril 2019. Le haut gradé qui a été désigné par Emmanuel Macron ne peut évidemment s’affranchir d’une échéance, 2024, fixée par le Président de la République en personne.

Mais plutôt qu’un ordre à exécuter, le militaire y voit une «puissance mobilisatrice». Une date claire plutôt qu’un vague horizon, propre à stimuler tous ceux, compagnons, architectes, experts, qui travailleront «à rendre à Paris et au monde la beauté de cette cathédrale.» Et permettront qu’un Te Deum puisse être chanté, le 16 avril 2024 au matin, dans l’édifice. «Ce qui ne veut pas dire que tout sera alors totalement achevé», précisait-il néanmoins fin mars au «Moniteur».

Sélectionné pour vous

Les architectes en congrès à Avignon

Le réemploi en colloque à La Plaine Saint-Denis

Le maillon faible