Mont-Saint-Aignan Un projet d'aménagement pour la cité universitaire du Panorama

Désirant réaménager la cité universitaire du Panorama, la ville de Mont-Saint-Aignan a retenu le projet de l'architecte Guy Autran, associé à Philippe Anne, architecte-urbaniste, à Alain Mignard, paysagiste, et à Robert Spizzichino, P-DG de Partenaires Développement (aménageur).

Le campus et la cité du Panorama sont séparés par le boulevard Siegfried utilisé en voie rapide. L'équipe de Guy Autran a travaillé à mieux structurer les relations entre ce boulevard en arc de cercle et la cité, et également entre celle-ci et le campus et le bois de l'archevêché. « Le boulevard Siegfried enrichi par des plantations sur ses abords va perdre son côté "ring" pour devenir une voie plus urbaine. Il est destiné à être cassé par l'axe du grand mail piétonnier qui reliera le campus à la cité universitaire et à l'unité éducation physique (l'UFR Staps et le gymnase) qui sera ainsi réintégrée au campus », explique Guy Autran. Ce grand mail doit signaler la porte principale de la cité et du campus. De part et d'autre, deux voies permettront aux voitures d'accéder aux parkings et de circuler à l'intérieur de la cité.

Programme de logements et d'équipements

Le programme intègre la création de 1 000 chambres supplémentaires, le passage de 475 à 700 places de parking, mais également une petite bibliothèque, une halte-garderie, et l'extension de l'UFR d'éducation physique. Les futurs bâtiments devraient être disposés en plots de 50 chambres chacun avec parking résidentiel et jardin privatif, et seront séparés du boulevard par des murets.

« Le projet d'aménagement de la cité du Panorama n'a pas encore été chiffré ; il est vrai qu'il s'agit à ce stade d'une proposition d'aménagement ; nous avons répondu au concours d'idées lancé en juillet 1996 », tient à préciser Guy Autran.

Reste à trouver le financement - la ville est partie en quête de subventions -, mais également à régler le problème du foncier qui appartient à la ville, à l'Opac ou à l'archevêché et à réviser le plan d'occupation des sols.