Michel Platini confiant sur l’avancement des stades de l'Euro 2016
En visite à Lille à l’occasion du comité de pilotage de l’Euro 2016, le président de l’UEFA et Jacques Lambert, président d’Euro 2016 SAS ont fait le point de l’avancement des travaux en présence de Martine Aubry, maire de Lille.
Maxime Bitter (bureau de Lille du Moniteur)
En commençant sa tournée des villes hôtes par Lille, l’UEFA salue implicitement la ville pour la construction du Grand Stade, en fonctionnement depuis le début de la saison de football : « C’est un stade magnifique, multifonctionnel qui représente l’avenir des stades dans le monde », introduit Michel Platini, président de l’UEFA. « Pour la Coupe du Monde, en 1998, nous avions loupé les stades, ajoute l’ancien footballeur. En ne construisant que le Stade de France, on a perdu 15 ans ».
Cette fois-ci, 10 stades sont engagés dans l’accueil de la compétition européenne. Le Stade de France ne profitera que d’aménagements mineurs, quatre stades neufs sont construits à Lille, Lyon, Bordeaux et Nice et les stades de Marseille, Paris (Parc des Princes), Saint-Étienne, Lens et Toulouse sont profondément rénovés.
Aucune situation hors de contrôle
L’ancien préfet Jacques Lambert est à la manœuvre comme président de la SAS Euro 2016 pour l’organisation de l’événement. Il avait également organisé la Coupe du Monde en 1998 et conduit les opérations de sécurité lors des Jeux Olympiques d’Albertville. C’est donc un homme habitué aux aléas des grands travaux qui fait le point sur l’avancement des stades : « Pour les stades neufs, Lille est livré, Nice le sera cet été, Bordeaux et Lyon démarrent. Pour les rénovations, Saint-Étienne et Marseille sont à mi-chemin, et Lens, le Parc des Princes et Toulouse vont démarrer cet été pour être livrés à l’automne 2015 ». Aucune inquiétude ne transpire chez ce haut fonctionnaire. Michel Platini présente la même sérénité : « A ce stade, pour l’Euro 2012 en Ukraine, tous les voyants étaient au rouge et nous avons réceptionnés des stades quelques semaines avant le début de la compétition ». L’ancien préfet relance : « Il n’y a en France, aucune situation hors de contrôle ».
Pour le stade lyonnais, qui concentre les inquiétudes, Jacques Lambert estime que ce projet « particulier, parce que financé totalement sur fonds privés, et porté par le club, a certes trouvé beaucoup d’obstacles sur sa route. Mais nous faisons entièrement confiance aux équipes qui le portent et rien à ce jour ne permet de douter que Lyon pourra accueillir l’Euro 2016 ». Le délai de rodage de 9 mois imposé au cahier des charges de l’UEFA n’est pas figé : « Si nous l’avions appliqué en Ukraine, nous n’aurions pas pu faire la compétition », rappelle Michel Platini.
Quant aux 51 matches, la seule certitude à ce jour est pour le Stade de France, qui accueillera naturellement la finale. Pour le reste, Martine Aubry n’a pas manqué d’insister pour obtenir dans son stade de 50 000 places une demi-finale : « Je vous laisse le choix pour une demie finale dans le sud de la France, mais pour le Nord, ce doit être Lille ! ».
Michel Platini confiant sur l’avancement des stades de l'Euro 2016
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