Marseille et Aix Emprunts en hausse en 1997
JEAN-MARC MATALON, PASCAL AMBROSI
Les grandes orientations budgétaires de la ville de Marseille pour 1997 sont désormais connues. La pression fiscale n'augmentera pas cette année mais, pour éviter une nouvelle poussée de la taxe d'habitation et des taxes foncières (qui avaient augmenté de 5 % en 1996), la municipalité de Jean-Claude Gaudin va recourir plus massivement à l'emprunt. Le budget, qui sera voté le 24 mars, prévoit de porter la dette à 1,2 milliard de francs (contre 1,1 milliard l'an passé).
Selon Jean-Louis Tourret, l'adjoint aux finances, le budget 1997 dépassera la barre des 8 milliards de francs, le poste « investissements » s'élevant à 1,4 milliard de francs.
A noter également que la ville de Marseille va engager un vaste plan de rénovation des écoles. Chaque année, pendant cinq ans, ce sont 100 millions de francs qui seront affectés à ce programme.
Pour Aix-en-Provence diminution sensible du poids de la dette
En ce qui concerne Aix-en-Provence, le budget pour 1997 sera équilibré sans augmentation de la fiscalité locale. Les comptes de la ville sont en redressement, avec une diminution sensible du poids de la dette (l'annuité va reculer de 8 %, soit en valeur absolue 2,6 millions, notamment à la suite d'une négociation engagée avec les banques).
La ville pourra engager, cette année, un total d'emprunts de 81 millions, avec un programme d'investissements en voie de relance. A noter que 14 millions vont être consacrés à la poursuite de la restructuration du palais des congrès Carnot.
Par ailleurs, 14 millions iront au lycée international de Luynes cofinancé avec la région, et 9 millions seront affectés à l'achèvement des travaux sur les thermes Sextius.
Signalons également qu'une première tranche de travaux, d'un montant total de 60 millions de francs, va être engagée sur le théâtre de l'Archevêché, mais la programmation n'est pas finalisée. L'Etat devrait apporter 15 millions de francs, la ville 17 millions, et 22 millions viendront du remboursement par les assurances des dégâts causés lors d'une précédente campagne de restauration de la scène en 1996. Des concours de la région et du conseil général sont attendus.