MAITRISE DE L'ENERGIE Légère augmentation des travaux
Satisfecit des ménages français, et notamment des propriétaires, pour les équipements énergétiques de leur logement : 85 % d'entre eux se déclarent satisfaits de leur chauffage et 65 % de leur système d'isolation. C'est ce qui ressort de l'enquête annuelle réalisée par la Sofres (par voie postale, auprès d'un panel de 10 000 ménages) pour l'Agence de l'environnement et des économies d'énergie (Ademe).
Selon cette enquête, les dépenses énergétiques moyennes des ménages se sont élevées, en 1996, à 7 400 francs contre 7 000 francs en 1995. Parmi les ménages interrogés, 13,4 % ont déclaré, en janvier 1996, avoir l'intention de réaliser « prochainement » des travaux de maîtrise de l'énergie et 11 % les ont effectivement réalisés en cours d'année (contre 9,5 % dans l'enquête 1995). Le nombre de logements concernés est évalué à 2,5 millions (contre 2,1 millions en 1995) et l'investissement total s'élève à 31 millions de francs, soit une dépense moyenne de 12 400 francs TTC (francs courants) pour les ménages concernés.
Conseils personnalisés
Les travaux ont essentiellement porté sur le bâti (72 % des interventions), plutôt que sur l'amélioration du système de chauffage (35 %). « Depuis 1986, la tendance à réaliser par soi-même les travaux s'est inversée », déclare M. Beaud, directeur du bâtiment et des énergies renouvelables à l'Ademe. Ainsi, en 1996, 53 % des travaux (notamment la pose de double vitrage) ont été effectués par des entreprises (1).
L'amélioration du confort, citée par les deux tiers des ménages, reste la principale motivation. Et si 53 % d'entre eux recherchent une meilleure isolation, 20 % citent la déduction fiscale. Parmi les ménages ayant réalisé, l'an dernier, des travaux de maîtrise de l'énergie, 86 % connaissaient l'existence des subventions et déductions fiscales : 34 % ont fait une demande pour en bénéficier et 16 % ont fait une demande de prêt. Quant aux moyens d'information, ce sont les conseils personnalisés qui s'avèrent le plus utiles (40 %), suivis par les informations de l'Ademe (20 %) et par la consultation des listes de professionnels (13 %).
(1) En 1996, le coût moyen d'une intervention s'élevait à 17 400 F TTC pour une entreprise et à 4 500 F pour un particulier.