Les infrastructures à l'agenda du gouvernement
C. W. | le 28/09/2018 | Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Vaucluse
Paca -
Dévoilées le 11 septembre par la ministre des Transports, Elisabeth Borne, les priorités du gouvernement en matière d'infrastructures redonnent de l'élan à des projets défendus en région Paca. Ainsi, la ligne nouvelle Provence-Côte d'Azur, qui reliera Marseille à Nice, est inscrite dans le volet programmation de la future loi d'orientation sur les mobilités.
« La ministre nous a assuré que le gouvernement investirait dès la fin de son mandat dans les études, notamment celles concernant l'aménagement du pôle d'échanges multimodal Saint-Augustin à Nice, celui de la gare de La Pauline-Hyères sur l'agglomération toulonnaise, et la rénovation du plateau de la gare Saint-Charles à Marseille », détaille Philippe Tabarot, vice-président en charge des infrastructures au conseil régional Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur. Les études dans la gare phocéenne permettront, par exemple, de définir le nombre de voies supplémentaires à créer en surface. Ce chantier, que l'élu espère voir démarrer avant 2027, donnerait un premier élan à la future gare souterraine. Le gouvernement a aussi acté le financement de l'installation du système de signalisation ERMTS2 sur la voie ferrée entre Marseille et Nice qui devrait permettre de gagner en régularité sur le réseau existant.
Association de soutien. En matière routière, la région note des avancées. Un temps mise de côté, la phase 2 de la liaison Est-Ouest (LEO) à Avignon (5,8 km sur 15 km au total) sera finalement cofinancée par l'Etat, conformément au contrat de plan Etat-région 2014-2020. Quant à la déviation d'Arles (tronçon autoroutier neuf de 13 km), Philippe Tabarot insiste sur la nécessité de lever « des dernières interrogations d'ordre environnemental et de trouver un dernier consensus ». L'association de soutien à l'infrastructure créée par l'architecte Philippe Ghezzi et la députée LREM Monica Michel œuvrent en tout cas pour trouver une solution qui mette fin aux nuisances générées par le trafic grandissant - plus de 80 000 véhicules par jour - sur cette portion de route nationale qui relie l'Italie à l'Espagne.