Les enseignants des écoles d’architecture interpellent Roselyne Bachelot
Une lettre-pétition, à l'adresse de la nouvelle ministre de la Culture, a déjà recueilli plus de 200 signatures pour déplorer le manque de moyens accordés à la formation des futurs architectes...
JACQUES-FRANCK DEGIOANNI
Franck Riester désormais exfiltré au Commerce extérieur et à l'Attractivité; voici qu'à peine nommée rue de Valois, Roselyne Bachelot, nouvelle ministre de la Culture du gouvernement Castex, trouvera sur son bureau une lettre-pétition en provenance des enseignants contractuels et vacataires des écoles nationales supérieures d’architecture (Ensa), ainsi que des nombreux enseignants titulaires et associés qui les soutiennent.
Parce que «les architectes de demain sont les étudiants d’aujourd’hui», tous ces enseignants dénoncent la pauvreté des moyens - chronique mais néanmoins aiguë - qui leur est accordée.
Les signataires demandent, notamment, «la modification des conditions de travail et des rémunérations des enseignants contractuels et vacataires dans les Ensa qui, à ce jour, ne correspondent pas à leurs qualifications, leur expérience et leur ancienneté.»
Ils revendiquent également :
«L'équilibrage de traitement des enseignants contractuels et des vacataires, […] en référence à ce que devrait normalement percevoir un fonctionnaire exerçant les mêmes fonctions» ;
«La reconnaissance et l'identification par arrêté de toute discipline enseignée en écoles d’architecture depuis l'arrêté du 20 juillet 2005, et l’article L752‐2 du code de l'éducation ; notamment les langues étrangères pour l’architecture et l'informatique dédiée à l’architecture».
Leur copieuse pétition en ligne, solidement étayée par des annexes, a déjà recueilli 216 signatures en provenance de 20 écoles, ainsi que 26 témoignages (à la date du 6 juillet 2020).
A lire aussi ci-dessous, la lettre de Laurent Salomon, architecte DPLG, adressée au ministre de tutelle de la profession :
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