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Les drones au service du BTP
Qu'ils soient équipés d'appareil photo haute définition ou de caméra thermique, les drones viennent en renfort des professionnels des travaux publics et du bâtiment. Connaître l'état d'une charpente ou réaliser un bilan thermique devient un jeu d'enfant.
JULIE NICOLAS
Les drones sont partout et ils arrivent à grands pas au service des métiers du bâtiment, comme des travaux publics. Mardi 2 juin, ce sont les experts en assurances du groupe CEA qui s’intéressaient à cette technologie lors d’une conférence parisienne. Sur l’estrade, Philippe Gourdain, directeur de Studiofly, présente l’un des drones de son parc : une machine de 8 kg, constituée presque exclusivement de carbone et d’aluminium qui se divise en trois parties : le cerveau où l’électronique embarque GPS, altimètre et capteurs, les moteurs brushless qui grâce aux frottements réduits affichent un rendement de 92 % et surtout la nacelle gyrostabilisée qui va accueillir les différents capteurs : appareil photo haute définition, caméra ou caméra thermique. « Grâce à son gyroscope la nacelle garde toujours l’horizontale, y compris en cas de coup de vent. Il est aussi possible de modifier son assiette afin d’aller chercher une information particulière », explique Philippe Gourdain. L’ensemble est piloté à distance par une télécommande dont la portée atteint 4 km, alors que la Direction générale de l’aviation civile limite la distance entre le drone et son opérateur à 150 m. La France est en effet le premier pays à avoir réglementé l’usage de ces aéronefs particuliers. L’arrêté du 11 avril 2012 servira d’ailleurs de base à la réglementation européenne en cours d’élaboration.
Etat des lieux des zones inaccessibles
« Si l’appareil offre de multiples possibilités, il est important de savoir quelles informations on veut aller capter », souligne le directeur de la start-up, avant de donner quelques exemples de missions : sur la cathédrale de Vienne, 165 photos en très haute définition ont servi aux architectes pour connaître l’état de la toiture et de certaines gargouilles en vue de la rénovation de l’ensemble. De même, le Parlement européen présente de nombreuses zones inaccessibles. C’est donc un drone équipé de capteurs qui est allé photographier ces zones afin d’y repérer d’éventuelles attaques du temps. « La thermographie infrarouge a également été utilisée sur des centrales photovoltaïques afin de repérer les panneaux défaillants », poursuit Philippe Gourdain. Plus petit qu’un hélicoptère, le drone peut survoler une toiture à très faible distance et récupérer ainsi des informations de grande précision. La mairie du XIVe arrondissement de Paris a ainsi utilisé un drone pour connaître l’état des lieux de sa toiture.
Enfin, cerise sur le gâteau, le coût des missions de captation reste abordable. Une mission d’une ou deux heures représente un budget hors taxe compris entre 500 et 1000 euros, tandis qu’une journée est facturée entre 2000 et 4000 euros. La prestation comprend la préparation de la mission et les nécessaires repérages (topographie, aérologie…), les demandes de dérogation éventuelles, les frais de déplacements, la captation proprement dite, puis la finalisation des rapports, la pré-analyse et la restitution.
Une nouvelle méthode de cartographie en 3 dimensions« Un drone, c’est un aéronef, un capteur et des logiciels de traitement d’informations », résume Emmanuel de Maistre, directeur général de Redbird, un gros opérateur de drone. Bien sûr c’est l’objet volant qui retient d’abord l’attention mais ce n’est pas le plus important. La véritable révolution se situe dans une nouvelle technique de cartographie en trois dimensions : la photogrammétrie. « Le drone est équipé d’un appareil photo numérique qui prend un cliché toute les secondes. En mesurant la taille du pixel au sol, on déduit l’altitude du point photographié ». Chaque point étant photographié plusieurs fois, cette altitude est affinée par trigonométrie. Il en ressort une carte numérique en trois dimensions d’une précision de 6 cm. C’est bien moins que la précision submillimétrique des scans 3D, ces appareils qui cartographient un volume à l’aide de lasers rotatifs. Mais cela a l’avantage de pouvoir couvrir des hectares entiers. « 6 cm c’est largement suffisant pour les terrassiers », estime Grégoire Arranz, directeur général de Sitech France, le représentant des appareils de mesure Trimble. La carte en trois dimensions est ensuite traitée par ordinateur. « C’est là que nous apportons de la valeur ajoutée », souligne Emmanuel de Maistre. En faisant quoi ? « On peut évaluer des cubatures, mesurer l’inclinaison d’une piste, la largeur d’une trace, la hauteur d’un gradin, etc. ». Les applications restent à inventer mais faisons confiance aux terrassiers : proposez-leur une carte numérique en 3D de leur chantier et ils sauront quoi en faire…
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