Les CEE auraient financé plus de 500 000 opérations de rénovation en résidentiel en 2018
Pierre Pichère | le 20/05/2019 | CEE, Rénovation énergétique , Négoce, Vie du BTP, Certificats d'économie d'énergie
Selon le Groupe Effy, le dispositif des certificats d'économie d'énergie accompagne de façon très significative la rénovation énergétique en France. A un coût minime sur la facture des ménages.
Sur la base des données transmises par le ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES), le Groupe Effy, opérateur spécialisé dans les opérations de rénovation énergétique financées par les certificats d'économies d'énergie (CEE), a calculé l'effet de levier de ces CEE sur le marché des logements en 2018. Résultat, les CEE auraient accompagné 395 000 actions d'isolation et 114 000 remplacements de chaudières en 2018. Et 62 % de ces opérations auraient concerné les ménages modestes - une proportion qui atteint 73 % pour les opérations d'isolation des combles perdus, du fait de la bonne implantation sur le marché des offres d'isolation à 1 €.
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Coup de pouce 2019
La dynamique se confirme en 2019. Les dernières données publiées par le MTES font état de 23 000 changements de chaudières et 21 400 travaux d'isolation engendrés dans le cadre du dispositif Coup de pouce, et en particulier les offres à 1 €.
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Coût réduit
Enfin, le Groupe Effy estime dans son étude que le prix des CEE répercuté sur la facture énergétique des ménages se situe entre 3 et 3,5 % du montant total, soit 1,48 € pour un plein de 30 litres de gazole.
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Zazaofthoard
19/07/2019 17h:11
Encore un moyen d'aider les lubies! Les vraies valeurs en matière de ressources naturelles manquent d'aides. Les isolants biosourcés sont des matériaux ne nécessitant pas de traitement en fin de vie (biodégradables par essence), un cout d'énergie grise 20 à 25 fois inférieure à celui des autres matériaux (laine de verre, polystyrène, béton..) un impact carbone divisé par 5, un prix de revient 1,5 à 2 fois plus faible ! Ils sont reconnus par le CSTB-CEREMA, l'ADELME comme étant LES matériaux techniques d'aujourd'hui pouvant atteindre les performances d'isolation thermique et hydrique attendues et répondre aux exigences de : confort, stabilité, sécurité, pérennité.Alors qu'attendez-vous pour faire évoluer la législation vers un plus large développement et aides financières pour permettre dans le bâtiment de réduire les GES ? et de développer sur tout le territoire l' utilisation des matériaux bio-sourcés?Pour rappel le programme d'actions (porté par le décret 2016-972 et 2016-973 du 18 juillet 2016) est la colonne vertébrale du Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET).*Le programme porte sur les secteurs d'activités ( agriculture) Il définit l'action à mettre en oeuvre pour les collectivités territoriales, ainsi que les acteurs socio-économique. Politique : EVITER- REDUIRE- COMPENSER