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Les cahiers de doléances : « L’Etat doit réhabiliter la plâtrerie traditionnelle »
Patrick Zambelli est artisan gipier à Mazan, dans le Vaucluse. Il défend sa mesure prioritaire dans le cadre des cahiers de doléances des artisans du bâtiment.
Laurent Duguet
« Je suis l’un des rares gipiers encore en activité dans le Sud, labellisé Entreprise du Patrimoine Vivant, mais aussi maître plâtrier-staffeur et maître artisan d’art. J’ai, par exemple, restauré les statues de Louis II de Bourbon ou Anne d’Auvergne dans la sacristie du Palais des papes ou le plafond en ruines Premier-Empire de l’Hôtel d’Aultane, à Valréas. La plâtrerie traditionnelle a été abandonnée au profit de la plaque de plâtre, à tel point qu’on ne dispose plus en France de main d’œuvre qualifiée. Nous allons définitivement perdre ce savoir-faire qui faisait notre réputation.
J’attends que l’on se penche sur le niveau des CFA afin que l’on réorganise cette filière pour former des jeunes. Je souhaite que l’on cesse de laisser à des associations soit disant de patrimoine et de bâti ancien le soin de dispenser des formations supposées en gypserie et qui jettent en réalité le discrédit sur notre profession. Enfin, je demande à l’Etat de remettre la plâtrerie traditionnelle au goût du jour en montrant l’exemple via la commande publique dans la restauration ou la réhabilitation de ses bâtiments. Ces marchés publics doivent aussi remettre en lice le lot plâtrerie – en distinguant, pourquoi pas, plâtrerie sèche et traditionnelle – comme c’était le cas il y a des années. Cela suffit que ce lot soit noyé dans un lot gros œuvre bénéficiant aux grosses structures qui sous-traitent ensuite la plâtrerie dans des conditions inacceptables. »
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