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Les cahiers de doléances des artisans du bâtiment sont ouverts !
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Les cahiers de doléances : « Limiter dans le temps le régime de micro entreprise »
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Les cahiers de doléances : « Former des demandeurs d’emplois pour les embaucher »
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Les cahiers de doléances : « Des passerelles pour traverser la rue ! »
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Les cahiers de doléances : « Limiter l'auto-entreprise à deux ans »
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Les cahiers de doléances : « L’alternance dès le collège »
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Les cahiers de doléances : « Mieux contrôler les vendeurs de crédit d'impôt »
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Les cahiers de doléances : « L’Etat doit réhabiliter la plâtrerie traditionnelle »
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Les cahiers de doléances : « Revenir à l'obligation de bouquets de travaux »
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Les cahiers de doléances : « Trois mesures pour donner de l’air aux artisans »
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Les cahiers de doléances : « Limiter à deux ou trois ans le statut d’auto-entrepreneur »
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Les cahiers de doléances : « Assouplir les conditions de séparation avec un salarié »
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Les cahiers de doléances : « Les mêmes protections pour tous »
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Les cahiers de doléances : « S'engager dans les corps intermédiaires »
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Les cahiers de doléances : « Tout est trop long par rapport au temps de l’entreprise »
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Les cahiers de doléances : « Réduire les charges sociales de moitié»
Les cahiers de doléances : « L’alternance dès le collège »
Kévin Fanien dirige une entreprise de construction à ossature bois à Nantes (Loire-Atlantique). Il défend sa mesure prioritaire dans le cadre des cahiers de doléances des artisans du bâtiment.
Laurent Duguet
« Nous sommes confrontés, à Nantes, à des lycées professionnels où 90 % des élèves inscrits le sont par défaut. On nous parle de filière professionnelle, mais que dire lorsqu’un bon élève en maths et passionné par le bois, est dirigé vers un bac S ? Nous sommes trop dépendants du discours des enseignants du collège. Le résultat observé dans les lycées professionnels est catastrophique même si les enseignants font leur possible pour intéresser les jeunes. Nous prenons, chaque année, entre 2 et 3 jeunes en stage. Si parmi eux l’on retient un nom, c’est le maximum. Ces jeunes ont compris qu’ils étaient là, parce qu’ils étaient en échec en enseignement général.
La solution consisterait, à l’instar de ce qui est réalisé en Suisse, à proposer une alternance à partir du collège. A 16 ans, ces jeunes, qui sont tous volontaires, suivent les enseignements classiques en collège tout en travaillant sur des machines numériques en entreprise. Nous avons besoin que les futurs diplômés maîtrisent les maths et le français et sachent s’exprimer. Donnons leur la possibilité de rester dans une classe d’enseignement général tout les accompagnant à la professionnalisation. »
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