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Les cahiers de doléances des artisans du bâtiment sont ouverts !
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Les cahiers de doléances : « Limiter dans le temps le régime de micro entreprise »
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Les cahiers de doléances : « Former des demandeurs d’emplois pour les embaucher »
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Les cahiers de doléances : « Des passerelles pour traverser la rue ! »
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Les cahiers de doléances : « Limiter l'auto-entreprise à deux ans »
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Les cahiers de doléances : « L’Etat doit réhabiliter la plâtrerie traditionnelle »
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Les cahiers de doléances : « Revenir à l'obligation de bouquets de travaux »
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Les cahiers de doléances : « Trois mesures pour donner de l’air aux artisans »
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Les cahiers de doléances : « Limiter à deux ou trois ans le statut d’auto-entrepreneur »
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Les cahiers de doléances : « Assouplir les conditions de séparation avec un salarié »
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Les cahiers de doléances : « S'engager dans les corps intermédiaires »
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Les cahiers de doléances : « Tout est trop long par rapport au temps de l’entreprise »
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Les cahiers de doléances : « Réduire les charges sociales de moitié»
Les cahiers de doléances : « Former des demandeurs d’emplois pour les embaucher »
Pierre Mas dirige une entreprise de plomberie-chauffage de 14 salariés, à Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne). Il défend sa mesure prioritaire dans le cadre des cahiers de doléances des artisans du bâtiment.
« Alors que nous rencontrons des difficultés réelles à recruter des techniciens, j’ai eu une idée qui serait susceptible de résoudre une partie des tensions observées sur le marché de l’emploi. La mesure que je propose consiste à permettre à des demandeurs d’emplois de s’engager dans une reconversion tout en répondant à nos besoins. Il s’agit de mettre une personne en binôme avec un technicien confirmé en dépannage, recherche de pannes et entretien de chaudière.
Si nous recrutons des jeunes en alternance sur les chantiers, en matière de dépannage nous recherchons des personnes ayant plus de maturité. Comme les formations proposées, souvent courtes, ne sont pas assez pratiques, nous leur apporterons les compétences nécessaires en l’espace d’un ou deux ans. Au terme de cette période, où le coût du salarié doit être suffisamment attractif, l’entreprise s’engagera à l’embaucher avec un contrat de travail à la clé. Bien évidemment, elle ne l’emploiera pas à d’autres tâches et acceptera d’être soumise à des contrôles externes pour éviter toute dérive.
Il n’existe rien de tel aujourd’hui et c’est un manque réel au regard de nos difficultés à recruter. Comme nous n’avons pas envie de débaucher des salariés chez des confrères, c’est une mesure qui me semble adaptée et qui pourrait être appliquée à d’autres domaines professionnels ».
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