Le "West End" à Londres, le quartier d'affaires le plus cher du monde
Le classement publié lundi 25 janvier par l'institut DTZ Research place le quartier londonien en tête cette année. Paris (6e) et Dubaï (11e) ont quitté le top 5.
AP
La plupart des grandes villes ont vu les coûts d'occupation de leurs bureaux baisser ou stagner l'an passé, sous l'effet de la crise mais Londres a bénéficié d'une correction "forte et rapide" des loyers, d'après cette étude intitulée "Global Occupancy Costs".
A l'inverse, Paris a chuté de la 2e à la 6e place du classement établi chaque année par DTZ Research et Dubaï s'est effondré de la 3e à la 11e position, Hong Kong restant 4e. Autre ville devenue nettement plus abordable, Moscou, passée du 11e au 36e rang en un an.
Plus frappant encore, Kiev et Singapour, dont les prix des loyers avaient beaucoup augmenté ces dernières années, ont vu leurs coûts d'occupation chuter de 51% au cours des douze derniers mois.
Pour les quatre années à venir, DTZ Research pronostique une croissance "relativement modérée" des coûts d'occupation. Mais "des disparités existent entre les régions", avec une hausse plus marquée dans la zone Asie-Pacifique, prévient Magali Marton, une des responsables de DTZ Research, citée dans le communiqué.
Le marché londonien du West End devrait rester la localisation la plus chère jusqu'en 2013, suivi de Hong Kong, Tokyo, Washington et Paris, selon l'étude.
Le nouveau Top 10 :
(entre parenthèses, l'ancien classement, en gras nouveaux entrants)
1 - West End, Londres (5)
2 - Tokyo (1)
3 - Washington DC
4 - Hong Kong (4)
5 - Genève
6 -Paris QCA (2)
7 - New York City (Midtown)
8 - Zurich
9 - Boston
10 - Francfort
...
11 - Dubaï (3)
...
36 - Moscou (11)
Global Occupancy CostsCette étude est un guide sur les coûts globaux d'occupation des bureaux, couvrant 116 quartiers d'affaires dans 47 pays et territoires. Elle repose sur la 13ème édition de l'enquête annuelle menée par DTZ. Elle évalue les principaux facteurs de coûts d'occupation des surfaces de bureaux dans les principaux marchés mondiaux, classant chaque localisation en fonction de ses coûts annuels par poste de travail.
L'enquête de DTZ calcule la surface standard utilisée par poste de travail, en divisant la surface utile nette par le nombre de postes de travail prévu dans un espace donné. L'enquête prend en compte la somme de surface requise dans différents quartiers d'affaires du monde.