Le « Val du futur » rêve du Grand Paris
Laurent miguet | le 04/06/2010 | Evénement, Grand Paris, Bouches-du-Rhône, Var, International
Sommaire du dossier
- Plus de 70 projets dans les cartons
- La gratuité appelle de nouvelles infrastructures
- Tramway et réseau de chaleur vont de pair
- Rhônexpress est sur les rails
- Tram Louvre-Lens, le plus gros projet français
- Un PPP pour l'ensemble du service de transport
- Guidage magnétique. conduite encore manuelle
- Le « Val du futur » rêve du Grand Paris
- Construire les voies de tramway à vitesse grand V
- La crémaillère à l'assaut du volcan
- Le tram-train achève 15 ans de marathon
- Comment les gares deviennent des centrales de mobilité
- « Concilier transport et ville autour des gares moyennes »
- « Faciliter le dialogue entre collectivités et entreprises ferroviaires »
- « Les gares ne sont plus de simples points d'entrée vers le réseau ferré »
- « Tous les acteurs des gares se mobilisent »
Les épreuves techniques se succèdent pour le « Val du futur » sur la piste d'essais ouverte en 2008 à Duppigheim (Bas-Rhin). « Les tests de pilotage automatique ont commencé ce printemps. Qu'il s'agisse d'une desserte aéroportuaire ou urbaine, commercialisée sous le nom d'AirVal ou de CityVal, les bases techniques sont les mêmes », commente Alain Bodel, vice-président de Lohr, concepteur du véhicule et de l'infrastructure. L'achèvement des essais coïncide avec le frémissement d'appels d'offres internationaux : « Nous poursuivons plusieurs pistes en France et dans le monde, notamment en Asie. Nous suivons de près les appels d'offres du Grand Paris », confie Hervé de la Cote, porte-parole de Siemens Transporation System (anciennement Matra), spécialiste des automatismes et porteur commercial du projet aidé par l'Etat français, en 2007, à hauteur du tiers des 62 millions d'euros nécessaires.
Pour concevoir l'infrastructure, l'industriel alsacien est parti du principe du rail guidé breveté par sa filiale Translohr : le support en forme de pied de champignon coince deux galets, tandis que le véhicule roule sur des pneus de camion standard. La nouveauté se situe dans l'alimentation électrique par un rail latéral, qui transmet par des frotteurs un courant de 750 volts aux moteurs des véhicules. A partir de 2008, les essais de fixation du système de guidage ont validé la solution du boulonnage, alors que le rail de Translohr se noie dans l'infrastructure.
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Transports en commun en site propre