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Le sarking pour isoler par l’extérieur une toiture inclinée
En recouvrant la totalité d'une toiture inclinée par l'extérieur, le sarking est plus efficace sur le plan thermique qu'une isolation par l'intérieur.
Véronique Méot
À l'heure où le secteur de la construction tend vers le Bâtiment à basse consommation d'énergie (BBC), avec comme objectif un niveau de consommation ramené dans le neuf à 50 kWep/m2/an, le sarking se révèle une réponse pertinente.
Procédé d'isolation par l'extérieur dédié aux toitures inclinées, le sarking répond aux exigences grâce à ses performances d'isolation surfacique et à son efficacité face aux ponts thermiques. L'isolant, qui se pose sur les chevrons, est composé, selon les fabricants, de laines minérales (laine de verre ou laine de roche), polyuréthanne disposés en un seul lit un ou deux lits d'épaisseur. En recouvrant la totalité de la toiture, il est plus efficace au niveau thermique qu'un système d'isolation par l'intérieur.
Utilisation en neuf et en rénovation
Ici, le système mis en œuvre est composé de panneaux en laine de roche, performant sur le plan thermique l'hiver, mais aussi l'été. En effet, la densité de ce matériau (105 kg/m3) contribue à retenir la chaleur à l'extérieur. En outre, en autorisant de conserver la charpente apparente à l'intérieur, le sarking valorise le travail du charpentier et répond à des besoins esthétiques en rénovation. Toutefois, le support n'est pas obligatoirement en bois massif, le procédé s'adapte à d'autres matériaux comme le contre-plaqué, les panneaux à particules, etc. Les travaux se déroulant par l'extérieur, ils peuvent être faits alors que la maison est habitée. Le sarking convient aussi bien au neuf, qu'à la rénovation, lorsque la réfection de la couverture est l'occasion de renforcer l'isolation de l'habitat et d'aménager les combles. La mise en œuvre du système s'opère par l'installation de plusieurs éléments : un platelage sur lequel sont posés les panneaux isolants rigides recouverts par des contre-chevrons fixés en traversant la charpente dans les poutres ; et enfin la couverture (au choix : tavaillons, tuiles, ardoises, etc).
La densité des fixations est indiquée pour chaque solution dans l'avis technique ou dans l'enquête technique nouvelle dont bénéficie le fabricant. Selon que le sarking est mis en œuvre en altitude (à plus de 900 mètres) ou non, une ou deux couches d'étanchéité sont à prévoir.
Idéal en montagne, le système convient aux bâtiments situés également en plaine.
Outils : La perceuse de charpente, modèle indémodable et ultra-résistant, capable de percer le bois massif est utilisée aux côtés des outils traditionnels comme la scie à bois pour la découpe des panneaux.
Remerciements à Laurent Grosset-Janin, constructeur de chalets.
Article publié dans L'Entrepreneur - octobre 2009
Un produit rentable et durableUn procédé sarking, tel que celui mis en œuvre ici, est commercialisé à partir de 70 t HT/m2) fourni/posé, pour une épaisseur de 175 mm et une résistance thermique de 4,85 (comptez environ 30 t HT/m2 à l'achat). Attention, les tarifs sont variables selon l'altitude à cause des règles de fixation différentes et de l'épaisseur de l'isolant mis en œuvre.
Quant au temps d'installation, comptez dix minutes par mètre carré hors couverture (tavaillon, ardoise, tuile, bac acier ou autre).Un argument commercial à développer, peut-être avec l'existence d'une Fiche de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) qui prouve au client final que le produit dispose d'un cycle de vie « écologique ».
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