Le rendement des modules photovoltaïques ne baisserait que de 8,3 % après 20 ans
Les laboratoires CEA de l’Institut National de l’Energie Solaire (INES) et l’organisme de certification CERTISOLIS, ont testé les modules de la première installation photovoltaïque de France raccordée au réseau, mise en service par l’association HESPUL en 1992.
Aujourd'hui, les principaux fabricants de panneaux solaires photovoltaïques garantissent une baisse de puissance maximale de l'ordre de 20 % sur 20 ou 25 ans.
Pour s'en assurer, l'association HESPUL, qui a pour but le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique et fut le maître d’ouvrage de la première installation photovoltaïque raccordée au réseau en France, a décidé de tester les panneaux de cette installation qui fête son 20e anniversaire.
Les laboratoires CEA de l’Institut National de l’Energie Solaire (INES) et l’organisme de certification CERTISOLIS ont donc mené une étude sur les panneaux de Phébus n°1 à Lhuis dans l'Ain (01).
En 1992, elle comprenait 15 modules Kyocera LA441K63 (dont un a été supprimé pour raison technique) et 1 onduleur Flachglass PWR 1800, remplacé en 2002 par 1 onduleur SMA SWR. La puissance d'origine était de 856 Wc et d'une surface d'environ 8 m2. Pour estimer la performance des modules de cette installation, ils ont été démontés et testés en laboratoire selon les normes internationales en vigueur. Le fabricant japonais Kyocera a été associé pour fournir les caractéristiques électriques initiales des modules, ainsi qu’une cellule de référence permettant de réaliser un étalonnage des appareils de mesure à l’identique de celui utilisé à l’époque de leur fabrication.
Conclusion: les modules n’ont perdu que 8,3 % de leur puissance initiale. Un résultat qui montre que les performances de ces modules sont bien supérieures aux valeurs garanties.
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