Le marché du logement neuf résiste dans l’agglomération lyonnaise
Le logement collectif neuf se porte bien à Lyon et dans les communes de l’Est Lyon. Les volumes pourraient être dopés grâce à des nouvelles opérations urbaines.
Emmanuelle N’Haux (Bureau de Lyon du Moniteur)
Les promoteurs lyonnais ont retrouvé le sourire. Avec 5 179 réservations de logements collectifs, soit 15% d’augmentation en un an, l’année 2014 apparaît comme une année de rebond aux yeux des professionnels. «Nous avons noté le retour des investisseurs particuliers, un socle des ventes aux acquéreurs-occupants qui se consolide et un certain équilibre entre les mises en vente et les ventes», souligne Louis Ziz, Président de la Fédération des promoteurs immobiliers région lyonnaise
Selon l’observatoire du Cecim, les acquéreurs-occupants représentent 38% des réservations, juste devant les investisseurs privés (35%). Les ventes en bloc arrivent en troisième position. «Cette répartition par tiers montre que nos efforts doivent être simultanés sur ces trois piliers», précise le président de la FPI de Lyon. Avec près de 1 000 primes votées, le plan 3A, dispositif d’aide aux primo-accédants aux revenus modestes mis en place par la collectivité, fait partie des leviers qui encouragent l’accession. Reste à savoir si ce dispositif perdurera dans les conditions actuelles…
Dynamisme
Six communes, dont quatre arrondissements de Lyon, totalisent plus de 50% des ventes aux investisseurs privés. «Nous avons, à l’échelle de l’agglomération, un certain nombre d’opérations qui va permettre de maintenir ce dynamisme comme la ZAC des Girondins ou celle de Confluence 2», indique Michel Le Faou, vice-président de la métropole en charge de l’urbanisme, du cadre de vie et du logement, depuis la démission d’Olivier Brachet. Des opérations qui seront conduites notamment dans le cadre de projet urbain partenarial. «La nouvelle géographie prioritaire de la politique de la Ville va également nous permettre de construire des opérations à TVA réduite dans un périmètre de 300 mètres des quartiers fléchés. Les neuf quartiers prioritaires ciblés dans Lyon intra-muros offrent des fonciers mutables», précise l’élu.
Des recours trop nombreux
Avec un délai moyen inférieur à 11 mois de commercialisation, le marché lyonnais présente toutefois des risques de tension. Sans compter, les recours contentieux, trop nombreux aux yeux de professionnels. Fin janvier 2015, on dénombrait 39 recours dans Lyon, bloquant 466 logements.
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