La DUP pour la LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne attendue en 2014
La confirmation par Michel Delpuech, préfet de la Région Aquitaine et coordonnateur du Grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO), de la poursuite des procédures donne bon espoir aux élus que le chantier des lignes nouvelles à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse soit lancé à l'horizon 2017.
Christiane Wanaverbecq (Bureau de Bordeaux du Moniteur)
\ 14h21
Christiane Wanaverbecq (Bureau de Bordeaux du Moniteur)
Lors du comité de pilotage du Grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO), le 26 octobre à Bordeaux (Gironde), le représentant de l'Etat leur a confirmé la consultation de l'autorité environnementale au cours du second trimestre 2013 et les enquêtes publiques à l'été 2013 en vue d'une déclaration d'utilité publique fin 2014 .
Autre motif de confiance : les dernières études prospectives montreraient la « création de valeur » qu'entraînerait la future LGV de 420 kilomètres de linéaire pour les collectivités. Selon Réseau ferré de France (RFF), les calculs de bilan socio-économique en fonction des études de trafic et de l'estimation du coût du projet font apparaître « une valeur nette » de 5 milliards d'euros. Des arguments qui devraient peser lors de l'examen du GPSO par la commission chargée par le gouvernement de hiérarchiser les projets inscrits au schéma national des infrastructures de transport (SNIT).
Reste à aboutir à la fin de l'année à l'adoption des derniers choix de tracés sur l'équivalent d'une vingtaine de kilomètres.
Des avancées dans plusieurs départements
Dans le Tarn-et-Garonne, les discussions avanceraient dans le bon sens pour trouver des aménagements minimisant l'impact du tracé à Bressols et à Auvillar, au sud de Montauban.
Dans le Lot-et-Garonne, RFF et acteurs locaux ont accepté de décaler le tracé vers le nord à Xaintrailles. Sur la zone d'Agen, la liaison entre la gare du centre-ville et la future gare nouvelle sur la rive gauche de la Garonne sera décalée vers l'ouest pour éviter son impact sur des activités économiques. Reste à trancher la question du tracé pour la partie la plus à l'est d'Agen, sur le secteur de Layrac. Deux options sont à l'étude : le double-franchissement de la Garonne ou le passage en rive gauche dans les coteaux de la Garonne. Cette dernière option, qui implique la construction d'un ouvrage souterrain, représenterait, selon RFF, un surcoût de 80 millions d'euros avec « des possibilités d'optimisation ». La concertation n'interviendra pas avant les élections municipales programmées les 18 et 25 novembre.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, sur le secteur de Saint-Jean-de-Luz, le conseil général de l'environnement et du développement durable préconise d'écarter la variante H462, car « trop coûteuse et parce qu'elle a un impact plus fort sur la population et les milieux naturels ». Une variante intermédiaire doit être présentée ce mois-ci lors d'une commission consultative locale.
La DUP pour la LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne attendue en 2014
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