
L’Ordre et les Maisons de l’architecture renforcent leur coordination en régions
Christian Robischon (Bureau de Strasbourg du Moniteur) | le 04/12/2018 | Denis Dessus, Profession, Meurthe-et-Moselle, Conseils régionaux de l'ordre des architectes (CROA)
Les deux structures vont déployer, sur l’ensemble du territoire, le principe de la bonne coordination de leurs actions de promotion de l’architecture, contenue dans leur charte nationale.
Les Conseils régionaux de l’Ordre des architectes (Croa) et les Maisons de l’architecture (MA) ont scellé leur action commune pour la diffusion de l’architecture auprès du grand public, en fin de semaine dernière à Nancy (Meurthe-et-Moselle). A l’occasion de la conférence des régions entre les présidents des Croa et les élus du Conseil national qui se tenait sur le campus Artem de la ville lorraine, leur « Charte de déontologie » a été signée par l’ensemble des parties prenantes, dans le prolongement de la signature nationale qui s’était déroulée le 15 novembre à Paris.
Le document engage ainsi désormais les 17 Croa et 32 Maisons de l’architecture de métropole et d’outre-mer.
Dialogue consolidé
« Le document consolide le dialogue sur nos buts communs de sensibilisation du public, dans le contexte nouveau de la réforme territoriale. Il affirme notre volonté de bien travailler de concert à l’échelle de chaque territoire, et pas seulement au niveau national », souligne Anne-Sophie Kehr, présidente du réseau des MA.
« La charte remet par écrit les bonnes pratiques, pour être tous des militants efficaces de l’architecture », commente Denis Dessus, président du Conseil national de l’Ordre.
La charte trouve son origine dans une rencontre, en février 2017, entre les deux instances nationales. Elle fixe en préambule la nécessité d’une « politique commune de communication sur l’architecture » et de la « coordination de la diffusion de la diversité de la culture architecturale auprès de tous les publics ».
Elle demande aux MA et aux Croa de « partager leurs connaissances et informations au service de leurs actions de communication et de sensibilisation » et de prévoir des « actions communes auprès des pouvoirs publics », qu’ils partagent ou non leurs locaux. Elle fixe le principe de définir une répartition efficace des rôles, avec désignation d’un porteur de projet, pour chaque action conjointe.