
Casas inHAUS veut s’implanter en France avec ses maisons modulaires haut de gamme
B.K. | le 20/08/2018 | Préfabriqué, Céramique, Maison individuelle, Logement, Structure métallique
Le jeune constructeur de maisons individuelles espagnol lancé en 2016 veut partir à la conquête du marché hexagonal en misant sur ses maisons préfabriquées.
C’est un créneau un peu particulier sur lequel se positionne Casas inHAUS. Avec ses maisons préfabriquées en structure métallique (trame fixe de 2,30m), le constructeur de maisons individuelles espagnol compte bien se développer sur le marché français en misant sur le « geste architectural ».
Créée en 2016, l’entreprise « est le fruit de l’union d’architectes (35 au total chez Casas inHAUS) et d’un constructeur qui collaboraient déjà ensemble par le passé. Mais depuis 2016, date de création effective de Casas inHAUS, nous avons livré 70 maisons en Espagne, et 40 autres sont en cours de conception, toujours dans la péninsule ibérique, indique Loan Casanave, architecte de Casas inHAUS et responsable marketing de la jeune société. Nous proposons 111 modèles adaptables en fonction des envies et du budget des ménages. »
Utilisation de la céramique
Si le prix d’entrée de gamme est toujours en cours de définition (Casas inHAUS compte se faire connaître du grand public à l’occasion du salon « Faire construire sa maison » qui se déroule fin septembre à Paris), la société peut proposer des villas « de 200 m² composées de 3 chambres, 2 salles de bains, sur un ou deux étages à partir de 350 000 €, poursuit l’architecte. Le prix de sortie variera en fonction des matériaux utilisés pour les sols et la façade. Nous utilisons beaucoup de céramique, le matériau développé à Valence, où se situe le siège de l’entreprise, mais aussi son usine, où collaborent 28 ouvriers spécialisés. » Un créneau plutôt haut de gamme au regard du prix moyen des maisons individuelles livrées en France (autour de 120 000 € TTC hors foncier).
La société promet de « diviser au moins par deux le temps de livraison » et assure avoir lancé des démarches de certification en France. Car les performances énergétiques des maisons individuelles proposées devraient aller « au-delà de la RT 2012 ».