ILE-DE-FRANCE L'Etat veut rester majoritaire dans le syndicat des transports
le 01/10/1999 | France , Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne
Le ministère de l'Equipement, des Transports et du Logement a réaffirmé sa volonté de voir l'Etat rester majoritaire au sein du Syndicat des transports parisiens (STP). Il a aussi rappelé son refus d'un service minimum « mesure inadaptée qui ne sera pas retenue dans le projet de loi qui sera présenté au Parlement ».
Cette mise au point est intervenue au lendemain du débat au conseil régional sur la réforme du STP, liée à l'entrée de la région au conseil d'administration. L'opposition de droite et d'extrême droite a en effet adopté un amendement visant à attribuer sept sièges à la région sans augmentation équivalente des sièges dévolus à l'Etat, donnant ainsi la majorité aux collectivités locales. Le gouvernement - et l'exécutif régional est d'accord sur ce point - souhaite que le conseil régional soit représenté par cinq membres comme la ville de Paris, l'Etat restant majoritaire. Trois autres amendements introduisaient la notion de service minimum dans les services collectifs.
La négociation qui va s'engager entre le gouvernement et l'exécutif régional va porter sur un point essentiel : celui de la compensation intégrale de la participation de la région au financement du fonctionnement des entreprises de transport. Si le principe est acquis, les modalités et notamment les conditions d'indexation restent encore à préciser. La région souhaiterait également obtenir la présidence de la commission des investissements. « Je serai bien évidemment le fidèle messager de la majorité de circonstance qui s'est exprimée même si en tant que président de l'exécutif, je pense que cette réforme ne peut se faire que de manière équilibrée, a déclaré Jean-Paul Huchon, le président du conseil régional. C'est ensuite le gouvernement et le Parlement qui auront à trancher ». Le calendrier prévoit toujours une mise en oeuvre de la réforme le 1er janvier 2000.