Extension de Roland-Garros : lancement prochain d'un concours d'architecture
CHESSA Milena
Un concours d'architecture pour agrandir le stade Roland-Garros figurera à l'ordre du jour du prochain conseil de Paris, fin septembre, a annoncé mercredi la première adjointe au maire de Paris Anne Hidalgo (PS).
La Fédération française de tennis va être autorisée à lancer une consultation en vue de l'"extension" de Roland-Garros sur le site du stade Georges-Hébert, boulevard Murat dans le XVIe arrondissement, entre la porte d'Auteuil et le lycée La Fontaine. Le projet adopté le 15 mars par la Fédération Française de tennis (FFT) est de doter Roland-Garros d'un nouveau court central de 15 000 places à toit rétractable, comme à Wimbledon par exemple, où un toit amovible sera installé en 2009.
La FFT estime que les installations actuelles de Roland Garros sont trop exiguës et souffrent de la comparaison avec celles des autres tournois du Grand Chelem (Open d'Australie, Wimbledon et US Open à Flushing Meadow).
Roland Garros, qui accueille depuis 1928 le seul tournoi du Grand Chelem sur terre battue, court le risque d'être dépassé dès 2012 par le tournoi de Madrid, selon la fédération française.
Au cours d'un point de presse, Mme Hidalgo a expliqué que la mairie de Paris "accompagne" les projets de la FFT pour que Roland-Garros "reste un grand tournoi".
La mairie, a-t-elle relevé, "reste ouverte" à d'autres solutions que le stade Hébert, où elle pourrait investir 20 millions d'euros sur les 120 millions d'enveloppe budgétaire totale.
"Nous sommes pragmatiques, nous restons ouverts à des propositions alternatives", a déclaré l'adjointe, alors qu'une nouvelle équipe sera élue en février à la tête de la FFT, après le retrait de Christian Bîmes.
Cependant, selon Mme Hidalgo, la mairie a préféré ne pas attendre ce changement devant le "risque de faire trop tarder les choses".
Si le projet Hébert se confirmait, se posera le problème de la liaison avec le site historique de Roland Garros, situé à quelque 400 mètres, au-delà des Serres d'Auteuil, ainsi que celui de l'accueil des scolaires à un autre endroit.
©AFP