
Enfin une vision globale sur la sinistralité des balcons
Jean-Philippe Defawe (Bureau de Nantes du Moniteur) | le 04/12/2020 | Immobilier, Technique, Profession, France , Sinistralité
A quelques semaines de l’ouverture, en janvier prochain, du procès faisant suite à l’effondrement d’un balcon à Angers ayant entraîné la mort tragique de quatre personnes, l’Agence Qualité Construction (AQC) a rendu public son rapport sur la sinistralité des balcons. Le point avec son auteur, l’expert en béton armé Jean-Pierre Thomas.
Il y aurait en France entre 10 et 15 millions de bacons. Plébiscité par les Français lors du premier confinement, cet élément d’architecture devrait se développer fortement dans les années à venir. Aussi, le rapport « Balcons : points de vigilance » que l’Agence Qualité Construction (AQC) vient de rendre public tombe à point nommé. « L’objectif était de dresser un état des lieux des désordres observés sur les balcons, des pathologies liées à la garantie décennale comme des problèmes d’infiltrations jusqu’aux atteintes à la solidité, puis de dresser une série de recommandations » explique son auteur, Jean-Pierre Thomas, directeur technique adjoint du groupe Stelliant, branche Expertise Construction. L’étude avait été finalisée en novembre 2019 mais les autorités ministérielles ont mis du temps à la valider.
Sur le même sujet Balcon effondré à Angers: des malfaçons dans la construction confirmées
Vers la rédaction d’un guide sur la conception et la réalisation
Ce rapport a été commandé par la Direction de l’Habitat de l’Urbanisme et des Paysages (DHUP) du ministère de la Cohésion des territoires après l’effondrement d’un balcon à Angers, le 15 octobre 2016, qui avait provoqué la mort de quatre jeunes gens et fait 14 blessés.
Toutefois, même si les trois expertises diligentées par le juge d’instruction en charge de l’affaire confirment l’existence de malfaçons dans la construction de l’immeuble, le cas d’Angers ne figure pas parmi les 192 dossiers et les quelque 350 rapports d’expertises analysés dans ce document, prévient Jean-Pierre Thomas, du fait que l’ouvrage avait largement dépassé le délai décennal après réception. De fait, les analyses portent sur des bâtiments livrés entre 2001 et 2015.
[...]Cet article est réservé aux abonnés Moniteur, abonnez-vous ou connectez-vous pour lire l’intégralité de l’article.
Pas encore abonné
En vous abonnant au Moniteur, vous bénéficiez de :
- La veille 24h/24 sur les marchés publics et privés
- L’actualité nationale et régionale du secteur du BTP
- La boite à outils réglementaire : marchés, urbanismes, environnement
- Les services indices-index