Energies marines renouvelables : le SER demande un dispositif de soutien et une planification
le 06/05/2013 | Bâtiment, Environnement, Etat, Energies renouvelables, France
Le Syndicat des énergies renouvelables demande à la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, un dispositif de soutien pour le développement de "fermes pilotes", le lancement rapide de l'Appel à manifestation d'intérêt et la création d'un « Comité National d’orientation des énergies marines ».
Le Syndicat des énergies renouvelables a salué vendredi 3 mai la publication du rapport sur les perspectives de développement des énergies marines renouvelables
Néanmoins, souligne le SER dans un communiqué "plusieurs conditions sont indispensables au développement d’une filière nationale, à commencer par celui de disposer, d’ici à 2016 pour l’hydrolien, et 2017 pour les autres technologies (éolien flottant, houlomoteur, et énergie thermique des mers), de « fermes pilotes » composées de plusieurs machines, qui permettront aux professionnels de s’assurer de la viabilité technique et économique des installations avant de s’engager dans des projets commerciaux de plus grande envergure". Des projets pilotes qui n’attendent plus que le lancement des dispositifs de soutien annoncés en février dernier par Delphine Batho ministre de l'Ecologie.
Rappelant que la France sera en mesure de disposer de premières fermes commerciales dès 2020 avec pour objectif de se positionner comme un leader mondial des énergies marines,e le SER souligne que la phase commerciale "nécessite une préparation qui doit commencer au plus vite, afin d’anticiper autant que possible les problématiques liées à l’identification de zones propices au déploiement des différentes technologies, à la concertation avec les autres acteurs concernés, au raccordement des parcs, etc. à travers notamment la rédaction d’une « feuille de route » pour les énergies marines".
Pour ce faire, les professionnels réunis au sein du SER appellent les pouvoirs publics à suivre les recommandations de ce rapport, notamment en :
- lançant au plus vite l’Appel à Manifestation d’Intérêt pour des « briques technologiques », annoncé en février dernier ;
- mettant en place sans délais un mécanisme de soutien financier adapté aux fermes pilotes hydroliennes dans un premier temps, puis pour les autres technologies ;
- créant un « Comité National d’orientation des énergies marines », instance de concertation et d’orientation, constitué de l’ensemble des acteurs des énergies marines : Etat, ADEME, CGI, RTE, SER, etc. qui devra travailler dès à présent à la préparation de la phase de déploiement commercial des différentes technologies.