
Emmanuelle Cosse, présidente de l'Union sociale pour l'habitat
Ancienne ministre du Logement et de l’Habitat de 11 février 2016 à mai 2017, Emmanuelle Cosse est élue présidente de l'Union sociale pour l'habitat (USH) le 4 novembre 2020.
Parcours professionnel d'Emmanuelle Cosse
Emmanuelle Cosse s'engage dès le lycée au sein de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL). Elle rejoint Act-Up Paris en 1992 en tant que trésorière, puis vice-présidente et enfin présidente de 1999 à 2001.
En 2002, elle commence une carrière journalistique au magazine Têtu et rejoint en 2004 le mensuel Regards, dont elle deviendra rédactrice en chef par la suite.
Emmanuelle Cosse crée sa société de conseil, « MTEV Consulting », destinée à conseiller les professionnels en matière de « mobilités, territoire, d’énergie et de la ville durable en novembre 2017. Elle est élue présidente de Coallia Habitat en février 2019, puis présidente de l'Union sociale pour l'habitat le 4 novembre 2020.
Carrière politique d'Emmanuelle Cosse
Emmanuelle Cosse rejoint Europe Ecologie Les Verts (EELV) en 2009, et figure sur les listes de ce parti lors des élections régionales de 2010 en Ile-de-France. Elue, elle devient vice-présidente du conseil régional d'Île-de-France, chargée du logement, de l'habitat, du renouvellement urbain et de l'action foncière la même année.
Emmanuelle Cosse est élue secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts (EELV) en novembre 2013, puis est réélue conseillère régionale et devient présidente du groupe EELV au conseil régional d’Île-de-France.
Elle est nommée ministre du Logement et de l’Habitat durable en février 2016 et quitte sa fonction au sein du conseil régional à la suite de cette nomination.
Considérée comme démissionnaire de son parti après son entrée au gouvernement, elle est exclue d'EELV lors de sa prise de fonctions. Elle quitte son ministère à la faveur de l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République en mai 2017.
Formation d'Emmanuelle Cosse
En 1997, Emmanuelle Cosse est titulaire d’un diplôme d’études approfondies de droit public économique et auteure d'une thèse en droit public (non soutenue).