
Des filtres naturels évitent la propagation des polluants
Pascal Nguyên | le 19/10/2018 | Loire-Atlantique, Rhône, Matériel de chantier, Ile-de-France, Pollution
Eaux de ruissellement -
Afin d'aider les collectivités qui souhaitent agir contre la pollution des milieux naturels par leurs eaux de pluie, trois études complémentaires sont en cours. Elles se déroulent à Nantes, Lyon et en Ile-de-France. Et sont menées par un système d'observation et d'expérimentation sur le long terme pour la recherche en environnement (Soere) baptisé « Urbis ».
« Commencé en 2015 à Nantes et prenant fin début 2019, le programme Matriochkas vise à évaluer et comparer les performances des noues végétalisées et des bassins de rétention classiques », explique Fabrice Rodriguez, spécialiste des processus hydrologiques en milieu urbain à l'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (Ifsttar).
Bande végétalisée ou parking perméable ? Le projet Roulépur en Ile-de-France a débuté au même moment et se terminera également fin 2019. A sa tête, Marie-Christine Gromaire, directrice de recherche au laboratoire eau environnement et systèmes urbains à l'école des Ponts ParisTech, précise que l'objectif est de « caractériser la contamination en micro polluants de la voirie et des parkings, d'évaluer l'efficacité et le cycle de vie d'une noue, d'une bande végétalisée, d'un filtre à sable et d'un parking perméable végétalisé ».
Enfin, à Lyon, Micromegas compare un bassin de rétention et d'infiltration, une noue, une tranchée et un parking perméable. Une journée de restitution est prévue le 20 décembre afin de donner un premier aperçu des résultats.
L'un des objectifs des trois études est d'élaborer un guide d'évaluation des différents dispositifs expérimentés.