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Sommaire du dossier Spécial Gestion des déchets
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De la collecte selective a la valorisation le combat continue !
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«La priorité au recyclage ou à la valorisation est désormais admise»
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«Deux défis majeurs : la valorisation organique et la réduction à la source»
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«La collecte sélective a anobli nos métiers»
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«En 2002, 95% des collectivités participeront à la modernisation du système de gestion»
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«La question du financement demeure le dossier le plus important des années à venir»
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«Internaliser le traitement dans le prix des produits»
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Optimiser la gestion des équipements devient un enjeu majeur pour que la filière soit viable
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Premiers succès pour la pesée embarquée
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Des déchetteries ouvertes aux artisans et commerçants
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Un logiciel de «déchétique» pour les industriels
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Propreté de Paris étend sa démarche qualité
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Une collecte sélective pratiquée en toute indépendance
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« Optimiser la collecte sélective en suivant les techniques et les comportements des citoyens »
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La certification est-elle un outil de performance ?
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Des points de tri soumis aux contraintes d'un centre historique
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Pour alléger le coût de la collecte, les collectivités doivent trier plus et mieux
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Au-delà des ordures ménagères, d'autres déchets vont réclamer un traitement spécifique
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Le ministère enquête sur l'impact de la circulaire «déchets de chantier»
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Pneus et véhicules hors d'usage demeurent une source importante de pollution
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Produits électriques et électroniques sur la voie du recyclage
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Les progrès de diverses techniques alternatives permettront d'aller plus loin dans la valorisation
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Thermolyse : un process validé et des contrats en attente
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Un prétraitement mécanique et biologique pour stabiliser les déchets
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Vitrification : la torche à plasma et le four à arc en phase industrielle
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La mise en balles : stocker avant d'incinérer
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Compostage et méthanisation, des solutions complémentaires de valorisation
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Biogaz : privilégier l'électricité et la chaleur
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De petites unités modulaires
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Traiter les boues avec l'eau supercritique
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Procédé de neutralisation des fumées par voie sèche à deux étages
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Système de compostage en sacs plastiques
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Séparateurs corps plats et corps creux
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Poubelles mobiles à pédale
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Les grilles d'incinération refroidies à l'air ou à l'eau
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Machine de tri automatique d'emballages PET par vision artificielle
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Prébroyeur de pneus usagés non rechapables
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Unité de méthanisation des déchets
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Procédés de séchage des boues
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Les écorces d'agrumes dissolvent le polystyrène expansé
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Borne interactive de pesage
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Unités de compostage déchets verts et fermentescibles
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Perçage et récupération des bombes aérosols
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Porte-outil et tracteur puissant et adaptable
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Gestion des produits et des déchets toxiques
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Conteneur moulé à grande capacité
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Les boues de stations d'épuration font reverdir les terrils
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Sur Internet : La promotion des produits recyclés
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Sur Internet : Dialogues et conseils en ligne
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Sur Internet : Départements, communes, associations : des démarches pédagogiques
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Guide : L'image des déchets
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Guide : Une filière viable pour les plastiques
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Guide : Gérer les déchets verts
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Guide : Utiliser les déchets verts en végétalisation
Des déchetteries ouvertes aux artisans et commerçants
Les 30 % de déchets issus d'activités tant industrielles que commerciales collectés en milieu urbain perturbent la charge du service d'élimination des ordures ménagères. Sauf à pénaliser lour- dement les ménages, la collectivité ne peut plus les négliger. Le décret daté du 13 juillet 1994 précise notamment quelles doivent être les conditions de valorisation et de recyclage des emballages provenant de ce gisement.
Le Syndicat intercommunal de Provins (représentant plus d'un quart de la Seine-et-Marne, 98 communes et 88 000 habitants, sur un espace vaste de 75 par 60 km), essentiellement rural, exploite les techniques électroniques de pesage et de caractérisation des déchets présentes aujourd'hui sur le marché. Pour son président, Jean Claude Lecamus, « en milieu rural plus qu'ailleurs, il faut davantage raisonner par filière de valorisation, par une approche du gisement plu-tôt que par un cloisonnement des déchets indus- triels, déchets des artisans, des commerçants... Cet- te réflexion globale nous a conduits à choisir la mise en place d'équipements communs. »
Les neuf déchetteries sont ainsi ouvertes aux artisans et commerçants. L'identification d'accès s'effectue par badge de couleur ou par numéro Insee. Seu- les conditions : un volume maximal de 4 m3, et un véhicule d'un tonnage inférieur à 3,5 t. Les prix de reprise varient de 0,30 franc à 6,90 francs le kilo selon la nature du déchet.
L'activité représente 45 % des recettes
Un compte « dépôt » est rempli à chaque passage et une facture est adressée en fin de mois, le tout accompagné d'un bordereau de traçabilité des produits.
Le nombre de passage des artisans et commerçants représentait 3 % du total des passages mais 10 % en tonnage en 1999.
Quelque 75 entreprises l'ont utilisé. Cette activité couvre 5 % du coût de fonctionnement, mais représente 45 % de la totalité des recettes.
En outre, la participation des professionnels n'a pas eu d'influence sur le dimensionnement des déchetteries.
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