
De grands espaces échappent à la casse
Adrien Pouthier | le 01/12/2020 | Urbanisme, Economie circulaire, Réemploi des matériaux, Recyclage, Paris
Sommaire du dossier
- Quand la ville pousse sur la ville
- « Face à la technique, reprenons les commandes ! », Jacques Ferrier, architecte, Ferrier Marchetti Studio
- De grands espaces échappent à la casse
- Les formations s'adaptent à l'enjeu de frugalité
- Un turbo dans le moteur de la reconversion
- Espaces Ferroviaires sur la voie de la ville durable
- A Gap, 3F concilie vieilles pierres et attractivité
- Les bâtiments se recyclent dans le nuage
- Les copros voient plus haut
- La lutte contre l'étalement urbain en quête d'outils efficaces
Economie circulaire -
A Paris, la reconversion d'anciens garages a été pensée comme une vaste opération de réutilisation, de réemploi et de recyclage. Une démarche appelée à se renouveler.
Construire la ville sur la ville… et avec la ville. C'est le pari que se sont lancé Immobilière 3F (I3F) et l'équipe de maîtrise d'œuvre (agence Gaëtan Le Penhuel et SAM Architecture, architectes ; GEC Ingénierie, Albert & Co, bureaux d'études) pour la reconversion des anciens garages Renault du passage Saint-Pierre Amelot, en plein cœur du XIe arrondissement de Paris. Lauréats de la consultation Réinventer Paris 2, ils ont opté pour « l'utilisation d'une partie des constructions plutôt que leur démolition et leur reconstruction, et pour le réemploi des matériaux existants », précise Pierre Paulot, directeur de la maîtrise d'ouvrage d'I3F en Ile-de-France.
« Quand nous avons vu le terrain, nous avons tout de suite été charmés par la grande halle de l'ancien garage avec sa verrière à structure métallique. On ne pouvait pas la détruire !, s'exclame l'architecte Gaëtan Le Penhuel. Et puis il y avait le parking silo dont la structure poteaux-poutres béton des années 1970 était tout à fait adaptée à la reconversion. Là aussi, nous nous sommes dit que nous allions le garder. » Cette logique de recyclage, de réutilisation et de réemploi s'est d'abord matérialisée par la création d'un tiers-lieu, le temps de la phase d'études. « I3F ne souhaitait pas laisser les bâtiments vacants pendant cette période, explique Pierre Paulot. Pour maintenir une activité en place, nous avons donc fait appel à un opérateur de l'urbanisme transitoire. Ainsi s'est installé, côté silo, un fab lab de start-up autour de la mobilité géré par la Conciergerie solidaire. Et, sous la halle, grâce à un partenariat avec Plateau urbain, spécialiste de l'urbanisme temporaire, nous avons organisé des événements comme des défilés ou des expositions, accueilli des tournages… »
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Reconstruire la ville sur elle-même