Covivio : l'Allemagne devient son premier marché
Cyril Peter avec AFP | le 23/02/2022 | Logement, Tertiaire, Covivio, Allemagne, Italie
En 2021, l'érosion des revenus de l'immobilier de bureaux, activité principale de la foncière française Covivio, a notamment été compensée par la croissance du résidentiel en Allemagne.
L'Allemagne est désormais le premier marché de la foncière française Covivio (bureaux, résidentiel, hôtels). De quoi faire repartir à la hausse ses résultats annuels en 2021.
Après une chute de 15% en 2020, sous l'effet de la pandémie, Covivio a vu son bénéfice ajusté dit "Epra", son indicateur de référence, rebondir de 6,6% en 2021.
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Revenus stables
Ses revenus sont en revanche restés stables par rapport à 2020, à 599 millions d'euros. L'érosion des revenus de son activité principale, dans l'immobilier de bureaux, est compensée par la croissance du résidentiel en Allemagne et surtout des hôtels, qui repartent après avoir souffert de la crise sanitaire.
Pour 2022, la société se fixe un objectif d'un bénéfice Epra "de l'ordre de 4,5 euros par action", soit une hausse de 3,5%. Elle proposera à ses actionnaires un dividende de 3,75 euros par action, en hausse de 4,2%.
L'Allemagne, seul pays où Covivio possède des actifs résidentiels, est désormais son premier marché, avec 41% de son portefeuille, dépassant la France (38%) et loin devant l'Italie (16%). "Ce sont plutôt les éléments d'opportunité (...) qui ont fait que la croissance de l'Allemagne a été plus forte cette année", a détaillé à l'AFP le directeur général Christophe Kullmann, avec des investissements notamment à Berlin, où les loyers augmentent sensiblement.
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Nouveaux baux à Paris
Côté bureaux, qui pèsent 57% de son portefeuille, le groupe a vu une forte hausse des nouveaux baux signés dans les grandes métropoles où il est présent (Paris et Milan notamment). Il note une demande "polarisée vers les localisations centrales", soit les centres-villes des métropoles.
L'activité hôtelière a redémarré dans la seconde moitié de l'année 2021, avec des revenus en hausse de 27,5% qui ne compensent pas l'effondrement de 2020 (-55%).