Conception : comment la modélisation paramétrique peut favoriser les interactions
Loin d’uniformiser la construction, le développement d’outils numériques toujours plus riches démultiplie les possibilités architecturales. A condition d’impliquer les autres acteurs du chantier dans la phase de conception.
Paul Falzon
Encore perçu comme des outils d’élite réservés à des chantiers de prestige, les logiciels de modélisation paramétrique vont à l’avenir se démocratiser au sein des bureaux d’études et des agences d’architecture. C’est sur ce constat que l’Institut pour la transition énergétique du Bâtiment Nobatek/Inef4 et la Technopole Pays Basque ont organisé fin juin une rencontre autour des évolutions engendrées par ces nouveaux modes de conception. Tenue à Anglet (64) dans les locaux du générateur d’activités Arkinova, la rencontre a d’abord cherché à lever les craintes parfois exprimées par les maîtres d’oeuvre.
Vers des formes toujours plus complexes
« Des outils de design paramétrique comme l’extension Grasshopper pour Rhino 3D permettent de modéliser des surfaces et des volumes toujours plus complexes : certains architectes peuvent y voir une entrave à leur liberté d’expression, résume Ilona Darmon, architecte/ingénieur au sein de Nobatek/ Inef4. Au contraire, ces outils leur permettent d’accéder à une plus grande richesse de formes géométriques. »
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