
Comment ça marche ?
le 06/09/2013 | Produits et matériels, Matériel de chantier
Sommaire du dossier
- La cote FNTP des matériels d’occasion
- Comment ça marche ?
- Secmair développe la visée vidéo pour un travail plus précis
- L’Enduiflash 17-19 t de CTP, un deux-essieux polyvalent
- Le matériel français pour la réfection du réseau secondaire
- Comment définir son cahier des charges ?
- L’OB Vario 4300 de Schäfer, mastodonte pour grande production
- Acmar facilite l’entretien quotidien
Comme son nom l’indique, le répandeur-gravillonneur synchronisé est né du regroupement d’une épandeuse de liant et d’un gravillonneur installés sur un même châssis. Ces deux éléments fonctionnent de manière synchronisée.
C’est lui qui reçoit les gravillons en provenance de la benne. Il est équipé de petites trappes d’une trentaine de centimètres qui s’ouvrent ou se ferment en fonction de la zone à traiter. Puis les gravillons tombent sur un rouleau qui assure leur bonne projection.
Calorifugée, dotée d’un brûleur et d’une cheminée pour évacuer les gaz, elle sert à recevoir l’émulsion. Sa capacité varie en fonction du porteur. Il faut compter une cuve de liant pour trois à quatre bennes de gravillons. En cas de niveau de liant insuffisant, la coupure de chauffe est automatique.
La rampe est dotée de buses qui projettent le liant. La distance entre deux jets est généralement de 10 cm. Il faut que la dépose soit uniforme, sans pour autant être trop épaisse (1 à 2 mm au maximum), d’où une étude poussée du chevauchement des jets qui fait parfois appel à une seconde rampe, dite de recouvrement.
Le liant fait office de colle pour les gravillons qui doivent être déposés au bon moment, d’où l’autre nom donné à ce matériel : le « point à temps ». Le dosage est prédéfini dans l’ordinateur central. Le régulateur automatique de vitesse se charge de maintenir le porteur à 4 km/h de moyenne, la vitesse d’avancement influant sur le dosage de gravillons à projeter.
Une cuve de liant suffit généralement pour une journée de travail, mais ce n’est pas le cas d’une benne de gravillons qui doit être remplie plusieurs fois. La machine doit être ramenée au dépôt où elle est remplie à l’aide d’une chargeuse. Autre solution : déposer au plus près du chantier un stock de gravillons et laisser le répandeur-gravillonneur se charger lui-même grâce à une grue auxiliaire équipée d’un grappin. Cette solution est intéressante car elle réduit les déplacements inutiles, mais mieux vaut la privilégier sur les trois ou quatre-essieux, car la grue a un poids : 1,5 t en moyenne, ce qui a forcément un impact sur la capacité générale d’emport.
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Bien choisir son répandeur-gravillonneur