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« Les étudiants pourraient être force de proposition », Maxence Lelièvre, étudiant en 3e année d’architecture
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« Ce serait plus confortable si le projet de fin d’études était reporté », Julie Cuvelier, étudiante en 5e année d’architecture
« Ce serait plus confortable si le projet de fin d’études était reporté », Julie Cuvelier, étudiante en 5e année d’architecture
Confinée sans avoir tous les outils nécessaires pour terminer sereinement l’ultime semestre qui la mènera vers le diplôme, cette élève à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Grenoble fait part de ces inquiétudes.
Propos recueillis par Milena Chessa
« On a tous quitté Grenoble pour aller rejoindre nos familles. Ce qui nous inquiète, c’est le report ou non de notre diplôme. S’il y a encore plusieurs semaines de confinement, comment s’investir autant dans notre projet de fin d’études (PFE) que si nous étions à l’école ? On n’a pas de quoi faire des maquettes, ni de quoi imprimer des documents. La bibliothèque est fermée, ce qui réduit nos recherches. Ce manque de moyens peut en faire paniquer certains. Alors on se serre les coudes. On s’approprie des outils que les gameurs utilisent pour les jeux vidéo. Et on commence à retrouver des repères avec l’organisation d’un atelier virtuel.
J’avais l’habitude de travailler à deux étudiants sur le PFE, dans une même pièce, en dessinant sur les mêmes calques. Et là, à distance et avec l’informatique, c’est différent. On utilise des plateformes comme Google Drive pour s’échanger des documents et puis on s’appelle. Tant qu’il y aura du papier, on fera des croquis ! Ce serait plus confortable si le PFE était reporté comme à Montpellier. On serait plus serein. Car c’est déjà bien assez stressant de se retrouver dans ce confinement et de devoir travailler le semestre qui nous demande le plus d’investissement dans ces conditions inédites en France. »
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