
Après le confinement, repenser le logement
Dossier réalisé par Marie-Douce Albert et Milena Chessa | le 27/05/2020 | France , Profession, Logement, Logement collectif, Logement neuf
Sommaire du dossier
- «Dans une négociation, l’argument du confinement peut être très efficace», Ingrid Taillandier, architecte
- Marjan Hessamfar perçoit cinq sens pour développer la qualité du logement
- Dans le Grand Paris, 1,8 million de personnes vivent les unes sur les autres
- «Avoir conscience de l’incidence du logement sur la santé peut faire bouger les lignes», Stéphane Rouault, architecte
- «Le logement doit permettre aux habitants de faire leurs choix», Sophie Delhay, architecte
- «La politique du logement n’est pas à la hauteur de l’enjeu», Catherine Sabbah, Idheal
- «Nous avons besoin du savoir-faire des architectes», Pierre-René Lemas
- «Cette crise nous a confortés dans notre souhait de fabriquer des logements généreux», Jean-Raphaël Nicolini, Care Promotion
- «Les logements ne doivent pas devenir des lieux à tout faire», Nordine Hachemi, Kaufman & Broad
Pendant 55 jours, 67 millions de Français ont vécu une situation inédite. Pour freiner la propagation du virus Covid-19, ils ont été contraints au confinement dans leur logement avec des possibilités réduites et très encadrées de sorties. Leur habitat est devenu le cadre unique et limité de tout ce qui fait leur quotidien.
Au-delà de la crise sanitaire, la période du confinement a mis à l’épreuve le modèle français du logement. Elle a d’abord rappelé, si ce n’est révélé, les réalités du mal-logement et les difficultés des personnes qui vivent dans des logements insalubres ou trop petits. Dans le même temps, elle a démontré le manque de souplesse d’habitations, parfois incapables d’absorber toute la vie de leurs occupants, le télétravail, l’école à la maison, la séance de sport ou tout simplement la préparation de repas trois fois par jour.
Alors que le déconfinement s’est amorcé le 11 mai, « Le Moniteur » invite les acteurs du cadre de vie, et notamment ceux qui le conçoivent, les architectes, à tirer les premières conséquences de cet épisode. Et à esquisser des pistes de réflexion.
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Dp
13/05/2020 11h:10
Mal logé, ce n’est pas un choix, c’est un manque de choix et de moyens!.... Les propriétaires et l’état en sont directement responsables!.....☠️