
APL : « Il n’y aura plus aucun perdant », promet le secrétaire d’Etat Julien Denormandie
le 07/05/2018 | Immobilier
Le secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, a assuré ce dimanche qu’il n’y aurait « plus aucun perdant » en matière d’APL. Il a par ailleurs reconnu que leur baisse de 5 euros à l’automne dernier avait été une « mauvaise décision ».
La mesure avait fait polémique à son annonce. Le secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, a reconnu ce 6 mai 2018, à l’occasion d’une interview sur France 3, que la baisse des aides au logement à l’automne dernier avait été une « mauvaise décision ». Il a cependant promis qu’il n’y « aurait plus aucun perdant » en matière d’APL.
« On a pris des décisions l’été dernier qui étaient de mauvaises décisions, de réduire comme cela par un coup de rabot, 5 euros (par mois) sur ce montant des APL [aides personnalisées au logement] », a reconnu le secrétaire d’Etat. Et d’ajouter : « Nous avons corrigé la chose, nous avons lancé une réforme de fond sur le logement social qui fait que demain, il n’y aura plus aucun perdant aux APL. »
"Désormais, toutes les personnes qui sont aux APL ne seront en rien impactées par toute la réforme du logement social", a promis Julien Denormandie.
Un rabot « pas intelligent », selon Edouard Philippe
La baisse à l'automne dernier des APL, de 5 euros mensuels pour leurs 6,5 millions de ménages bénéficiaires, sans distinction, avait été vivement critiquée par les ONG de défense des mal-logés, les bailleurs sociaux et certains syndicats. Le Premier ministre Edouard Philippe avait d’ailleurs qualifié de "pas intelligent" ce coup de rabot qui représente une économie mensuelle de 32,5 millions d'euros pour l'Etat. Mais il l'avait justifié par la nécessité de réaliser les économies prévues dans le budget 2017 par la majorité précédente.
Pour rappel, les aides personnelles au logement se montent à 18 milliards d'euros par an. Elles se décomposent en trois catégories : aide personnalisée au logement (APL) dont bénéficient notamment 800.000 étudiants, allocation de logement familial (ALF) et allocation de logement social (ALS).
L'interview de Julien Denormandie à retrouver en intégralité ci-dessous :