A Taverny, Woodeum préfigure la montée en puissance de la RE2020
Paul Falzon | le 02/02/2022 | Val-d'Oise, Léon Grosse , Bois, Béton, BBCA
Grâce à l’utilisation massive du CLT, le maître d’ouvrage se projette sur les exigences de la réglementation environnementale à horizon 2028.
Avec une résidence culminant en R+4, le programme Melia à Taverny (Val d’Oise) n’est pas le bâtiment le plus haut porté par Woodeum. Mais le maître d’ouvrage fait de cette opération de 94 logements le symbole des performances énergétiques et carbone que peuvent atteindre ses projets. Au point d’anticiper de plusieurs années les attentes de la nouvelle règlementation environnementale (RE2020).
« Sur ce projet, nous nous projetons sur le seuil d’exigences envisagé à horizon 2028, pour un permis de construire déposé en 2019 », se félicite Julien Pemezec, président du directoire de Woodeum. Les besoins bioclimatiques (Bbio) du bâtiment sont divisés par deux par rapport aux exigences règlementaires de la RT2012 (Bbio
Bétons optimisés et ferraillages réduits
Une partie de la performance carbone du projet vient de l’optimisation des bétons, utilisés en structure au sous-sol, en rez-de-chaussée, et pour les cages d’escalier. Le ferraillages des poutres a pu être réduit de 30 à 40% grâce à la réduction des charges sur les niveaux supérieurs : le CLT présentant à volume égal un poids quatre fois moins important (600 kg/m3) que le béton (2,5 T/m3). Pour cette même raison, les surfaces de fondation sont 40% moins importantes que pour un même projet réalisé en tout béton.
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Boiteux
02/02/2022 14h:00
Pour les bâtiments > 8mètres de hauteur la doctrine feu des pompiers de Paris va obliger les opérateurs de solutions en bois dont le CLT à encapsuler tous les éléments en bois avec des plaques de plâtre (2 BA18 + 1BA 13 désolidarisée) augmentant le coût de construction entre 70 et 200 euros du m2. Pas sûr que le CLT, déjà tr_s cher sans ça comparativement au béton, ait un grand avenir commercial.