A Port-la-Nouvelle, Lafarge compte sur les combustibles solides de récupération
Les deux lignes de valorisation des déchets de la cimenterie de Port-la-Nouvelle ont été complètement rénovées. Un investissement de 6 M€ qui va permettre de réduire de 75% son utilisation d’énergies fossiles dès 2021 et de 90% en 2022.
LeMoniteur.fr
Lancé dans sa démarche de progrès écologique "Lafarge 360", qui vise à réduire les émissions de carbone de l’entreprise et économiser les ressources naturelles, le groupe poursuit la "mise aux normes" de sa cimenterie de Port-la-Nouvelle.
Après l’inauguration en 2019 avec l’Ademe d’un nouvel atelier de valorisation de déchets solides broyés destiné à alimenter directement le four, l’entreprise a investi 6 M€ pour mener une dernière phase de travaux de modernisation permettant d’augmenter les capacités de dosage et d’injection des deux lignes de valorisation des déchets servant de Combustibles solides de récupération (CSR) en substitution des combustibles fossiles.
Pour ce faire, le confinement des opérations de déchargement et de transport a été optimisé, les systèmes de détection et de protection contre les incendies remplacés et le laboratoire de contrôle à réception des combustibles agrandi.
A court terme, ce sont plus de 80 000 tonnes de déchets provenant en grande majorité d’Occitanie qui seront absorbés chaque année par la cimenterie. En matière de CO2, les émissions seront ainsi réduites de 30 000 tonnes eqCO2 par an dès cette année.
La cimenterie, qui devrait réduire de 75% son utilisation d’énergies fossiles dès 2021 et de 90% en 2022, ambitionne à plus long terme, de devenir la première cimenterie à fonctionner sans aucun combustible fossile.
La cimenterie de Port-la-Nouvelle a modernisé ses ateliers de valorisation de déchets solides broyés :
A Port-la-Nouvelle, Lafarge compte sur les combustibles solides de récupération
Tous les champs sont obligatoires
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