A Courcouronnes, la destruction de l’immeuble de Paul Chemetov est lancée
Selon France Bleu 107.1, le chantier de démolition de ces logements a débuté le 13 août et il devrait durer un mois. Leur architecte Paul Chemetov avait tenté de faire valoir son droit d’auteur, en vain. En 2013, la justice avait tranché en faveur de la destruction.
Service architecture et urbanisme
A Courcouronnes, en Essonne, le décompte final est lancé pour les logements de Paul Chemetov. Selon France Bleu 107.1, la démolition de l’immeuble que l’architecte avait construit entre 1983 et 1984 a commencé le 13 août et d’ici un mois, elle devrait être achevée. Ce chantier a été programmé dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier du Canal et de la création d’un écoquartier de 850 logements à la place de l’ancien hôpital Louise-Michel qui a fermé en 2012. Situé juste en face de l’établissement hospitalier, le bâtiment en L de Paul Chemetov, qui comptait environ 80 logements, formait dès lors une barrière. Sa disparition avait donc été programmée dans le but de faciliter à l’avenir les liaisons et d’ouvrir la perspective visuelle.
« Légitime et proportionnée »
L’architecte avait tenté de s’opposer à ce projet et saisi la justice, arguant de son droit d’auteur mais il n’avait pas été suivi sur ce point. En 2013, le tribunal de grande instance de Paris avait confirmé la destruction. En effet, celle-ci « est – selon le TGI – légitime et proportionnée au regard du droit moral de l’architecte s’agissant d’un bâtiment à vocation utilitaire et non pas purement esthétique, qui n’assurait plus des conditions de vie sereine à ses habitants », notait l’avocate Céline Lherminier, dans un article intitulé « L’œuvre architecturale est-elle intouchable ? » publié dans Le Moniteur du 2 mai dernier (accès réservé aux abonnés). A entendre leur réaction au micro de France-Bleu, les riverains ne semblaient en tout cas pas regretter outre mesure la disparition de l’édifice.
A Courcouronnes, la destruction de l’immeuble de Paul Chemetov est lancée
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir