A Aix-en-Provence, le premier complexe aquatique réhabilité en Crem
Après avoir utilisé la procédure de REM (réhabilitation, exploitation, maintenance) pour construire la nouvelle de piscine de Venelles, l'ex-communauté d'agglomération du Pays d'Aix a confié la réhabilitation de la piscine Yves Blanc d'Aix-en-Provence en Crem (conception, réalisation, exploitation, maintenance) à un groupement piloté par Spie batignolles.
Rémy Mario (Bureau de Marseille du Moniteur)
Après la reconstruction de la station d'épuration de Cagnes-sur-Mer (confiée par le Symisca, un syndicat mixte dédié, à OTV), une autre collectivité de la région vient d'avoir recours à la procédure de Crem (conception, réalisation, exploitation, maintenance) pour réhabiliter et exploiter une piscine : l'ex-communauté d'agglomération du Pays d'Aix qui a fait appel à un groupement emmené par Spie batignolles et constitué de Coste Architecture, d'Engie Axima et d'Engie Ineo et des bureaux d'études Tual Etudes Fluides, André Verdier, R2M, Indiggo et Ava. Il s'agit du premier marché passé en Crem en France pour un complexe aquatique. Il englobe les travaux (2 ans) et l'exploitation et la maintenance de l'équipement pendant 7 ans. Il représente un coût global de 21 millions d'euros dont 15 millions d'euros HT de travaux et maintenance.
Maîtrise des coûts globaux
Engagée dans un vaste plan de construction et de rénovation de ses piscines, l'agglomération du Pays d'Aix a successivement mise en œuvre la REM (réhabilitation, exploitation, maintenance) pour la nouvelle piscine de Venelles (également confiée à Spie Batignolles, elle ouvrira ses portes cet été) et la Crem pour la réhabilitation de la piscine Yves Blanc à Aix. Objectif : parvenir à une maîtrise des coûts globaux, en engageant le groupement lauréat sur le coût, les performances et l'entretien de l'équipement. En clair, il s'agit d'éviter les dérives, lorsque les missions sont séparées, entre projet d'origine et performances concrètes de l'équipement à l'usage.
« La piscine Yves Blanc va faire l'objet d'une réhabilitation lourde pour porter le bassin principal aux dimensions olympiques, aménager un bassin d'apprentissage et d'échauffement, créer un bâtiment d'accueil et de nouveaux locaux de services. Le tout dans le cadre d'une mise en conformité de l'équipement en terme de sécurité et d'accessibilité et d'adaptation aux nouveaux usages » détaille Xavier Vergoin, directeur technique et projets de Spie batignolles Sud-Est. La toiture du bassin principal, conservée, sera notamment rendue ouvrante et une nouvelle sera créée pour le petit bassin.
Engagements contractuels
L'amélioration des performances énergétiques au sens large sera le principal défi de ce projet grâce à une protection renforcée du bâti et aux solutions apportées par Engie Axima associé à Engie Ineo pour le traitement de l'eau, le traitement de l'air, le chauffage et les installations électriques. Engie Axima s'est notamment engagé contractuellement sur 44% d'économie d'énergie, grâce à de nouveaux équipements d'étanchéité à l'air, à l'installation de thermo-frigo pompes, à la récupération de chaleur sur les eaux grises, à l'utilisation du solaire thermique et la mise en œuvre de bâches thermiques. Pour les économies d'eau (ratio litres d'eau par nageur), la baisse annoncée est de 37% en utilisant de nouveaux systèmes de filtration. Pour l'impact carbone sur site, la baisse prévue est de 65%, grâce à la modulation de l'air neuf et la récupération de chaleur sur l'air extrait.
Les travaux démarreront en septembre avec la fermeture de la piscine et ils sont prévus pour durer deux ans.
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